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Pollution, intoxication, cette substance protège même des armes chimiques

Pollution, intoxication, cette substance protège même des armes chimiques

Le 22 avril 1915 vers 17 heures, les troupes coloniales françaises de Martinique, alors postées dans les tranchées sur le front d’Ypres, virent arriver sur elles un gros nuage gris-vert…

En face, l’armée allemande venait de déboucher 5 730 bonbonnes de chlore – un gaz mortel. C’était la première utilisation de gaz toxique à grande échelle sur le Front [1].

Désemparé, l’Etat-major français chargea le pharmacien Paul Lebeau de mettre au point un masque pour protéger les soldats des gaz.

En octobre 1915, les services de renseignement français parvinrent, grâce à un agent en Suisse, à mettre la main sur un masque à gaz allemand de dernière génération – le Gummischutzmaske [2].

Lorsque Paul Lebeau fit des essais sur ce masque, il constata qu’il était parfaitement étanche et très efficace ; même bien meilleur que les masques français.

Mais Paul Lebeau fut encore plus surpris lorsqu’il ouvrit la cartouche utilisée pour filtrer l’air dans le masque. Il s’attendait à découvrir un dispositif très complexe de filtrage. Il fut stupéfait en constatant que la cartouche contenait…

… du charbon végétal !

Une substance de très haute technologie

En temps de guerre, il est vital que le matériel militaire soit à toute épreuve, car chaque homme tombé au front est une perte gigantesque pour la nation.

Si les Allemands avaient choisi du charbon pour protéger leurs soldats de gaz mortels, c’est qu’ils étaient absolument certains de son efficacité. Et qu’ils avaient soumis les Gummischutzmasken aux tests de qualité les plus rigoureux.

Après sa découverte, Paul Lebeau s’empressa de répliquer le Gummischutzmaske. Des milliers de vie furent ainsi épargnées.

Aujourd’hui, le charbon actif continue d’être utilisé partout. On le retrouve chaque fois qu’il y a des enjeux de décontamination, de désintoxication, d’assainissement [3]. Il reste indépassable technologiquement rapporté à son coût dérisoire. Les hôpitaux l’utilisent, l’industrie automobile, et même la NASA ! [4, 5]

Vous en trouverez :

  • dans les filtres à air des abris anti-atomiques,
  • pour décontaminer l’eau potable,
  • pour décaféiner le café,
  • pour stocker de l’hydrogène,
  • pour séparer l’or des minerais,
  • dans les filtres à cigarettes,
  • pour faire du vin blanc à partir de raisins noirs,
  • … la liste continue.

Le charbon actif résiste à toute épreuve. Pourtant, en médecine conventionnelle, son usage se marginalise au profit de médicaments chimiques.

Autres temps, autres médecines

On entend souvent que la médecine naturelle n’est bonne que pour les petits bobos ou, au contraire, les cas désespérés, là où ont échoué tous les remèdes « sérieux, tangibles » – chimie, chirurgie, laser, etc.

Mais lorsque la vie est en danger, le réflexe immédiat n’est jamais d’avoir recours aux solutions naturelles. Pourtant, le charbon actif devrait être une exception. Son efficacité est d’autant plus grande qu’on l’utilise immédiatement après une intoxication.

De tout temps, il a été le produit de base des trousses à pharmacie.

Le papyrus d’Ebers, 1 550 ans avant J.-C., mentionnait déjà son usage.

Hippocrate, en 400 avant J.-C., recommande le charbon de bois pour traiter l’épilepsie, le vertige, la chlorose et la « maladie du charbon ».

Au XIXe siècle, les scientifiques ont démontré devant les foules en émoi qu’on pouvait survivre à des doses mortelles de poison en prenant simultanément du charbon actif.

On a compté sur son efficacité pour protéger les Poilus des gaz mortels.

Le charbon activé est tellement puissant que, pris en même temps qu’une pilule contraceptive, l’effet contraceptif s’annule !

Son efficacité n’est plus à démontrer.

Comment le charbon activé agit-il ?

Tout tient à sa capacité d’adsorption. C’est-à-dire que le charbon est capable de neutraliser des liquides et des gaz en les fixant sur sa surface. Après avoir capturé les substances étrangères, le charbon actif est expulsé hors de votre corps par les voies naturelles.

La capacité d’adsorption du charbon actif est tout à fait prodigieuse ! Elle lui est conférée lors du processus de fabrication.

Pour obtenir du charbon végétal activé, il faut passer successivement par un processus de carbonisation puis d’activation.

L’étape de carbonisation consiste à chauffer du bois ou de la tourbe entre 600°C et 900°C, à l’abri de l’air, ce qui, par ailleurs, garantit l’absence de pollution liée à sa fabrication.

La matière carbonisée est ensuite concassée sous forme de granules ou de poudre pour être de nouveau calcinée entre 700 °C et 1100°C et soumise à des vapeurs d’eau, d’air ou de gaz oxydants. Ce procédé d’activation permet de faire apparaître des micropores capables « d’adsorber » jusqu’à 178 fois leur volume (pour l’ammoniaque) [4]. 50 grammes de charbon renferment 5 milliards de pores !

La surface de contact du charbon activé est tout à fait phénoménale : 1 cm3 de charbon activé possède une surface de contact de 1 km2.

Cela explique les résultats incroyables qui ont été obtenus avec du charbon activé.

Efficace pour prévenir et soigner…

Le charbon végétal agit tel un purificateur sur vos reins, votre foie et vos intestins. Il est d’une efficacité redoutable dans des situations d’urgence (intoxications sévères, empoisonnements, piqûres d’insectes, morsures de serpent, araignées, tiques…) et c’est encore sa principale utilisation dans le milieu hospitalier qui y a recours quand les médicaments ne peuvent rien. Mais ce produit simple et naturel peut aussi avoir une efficacité pour traiter des petits maux du quotidien.

Voici une liste, non exhaustive, de toutes les indications thérapeutiques du charbon végétal qui ont été validées scientifiquement :

  • intoxications médicamenteuses ou alimentaires ;
  • troubles digestifs : mauvaise haleine (halitose), hoquet chronique, douleurs abdominales, flatulences, diarrhées, tourista ;
  • problèmes de foie : cholestérol, triglycérides ;
  • morsures de serpent ou piqûres d’insectes ;
  • O.R.L. et hygiène dentaire.

Certains recommandent l’utilisation du charbon actif pour la détoxification des métaux lourds. Mais il faut savoir que les métaux lourds entrés de longue date dans l’organisme sont piégés dans les graisses corporelles, inaccessibles au charbon végétal qui ne passe pas dans le sang.

En revanche, il produit bien ses effets purificateurs sur toutes les substances chimiques que nous ingérons quotidiennement et qui peuvent se maintenir dans l’intestin : produits chimiques agricoles, additifs alimentaires, détergents, solvants organiques…

Il est urgent que le charbon végétal activé reprenne sa place dans toutes les trousses à pharmacie. Toute la population doit réapprendre à s’en servir en cas d’urgence. Mais également à l’utiliser en cure pour détoxifier régulièrement l’organisme.

Pour autant, le charbon actif n’est pas l’unique substance efficace pour pomper les poisons.

Zéolithe clinoptinolite – excellent complement au charbon

Durant la Première Guerre mondiale, les masques à gaz contenaient fréquemment de la zéolithe pour capturer les gaz mortels à la manière du charbon végétal.

La zéolithe est un minéral naturel d’origine volcanique qui possède des micropores en forme d’alvéoles. La zéolithe clinoptinolite complète bien le charbon activé car il est efficace pour neutraliser les métaux lourds. Par ailleurs elle a un effet antioxydant et fortifiant [6, 7].

Les études ont montré que la zéolithe est chargée négativement. Cela veut dire qu’elle capture les microparticules de charge positive. C’est un avantage tout à fait exceptionnel et rare dans la nature.

En combinant charbon activé et zéolithe clinoptinolite, vous obtenez une solution efficace contre la pollution, les métaux lourds – comme dans les amalgames dentaires, la maladie de Lyme… Elle s’utilise en cas d’intoxication ou pour une cure régulière.

Eliminer nos peurs

En situation de danger, notre cerveau primitif  le cerveau reptilien, prend les commandes pour nous imposer des réflexes de survie ancestraux. Ces reflexes nous orientent dans trois directions, deux réponses viscérales :

  • la fuite
  • le combat
et au cours de notre évolution nous avons ajouté une troisième dimension :
  • la sidération                au cours de notre évolution nous avons ajouté cette troisième dimension.

Face aux dangers issue de notre vie moderne hyper sécurisée, le danger ressenti provient souvent de situations abstraites ou il est impossible de fuir ou de se battre. Il reste donc la sidération qui nous apporte un état de stress et de résistance chronique du corps insupportable pour notre organisme sur du long terme. Le corps ne peut plus se reposer et commence à envoyer des signaux  dans certaine partie du corps, douleurs, blocages, éruptions …

Une quatrième alternative existe. Ce n’est pas un réflexe, c’est un choix que l’on peut faire, pour se délivrer de l’hyper vigilance qui nous assaille en cas de stress chronique.  C’est la compassion, l’empathie, l’affirmation des lien sociaux.

Quand la lutte ou la fuite son impossible, (exemple souvenir de désagréments du passé …), nous sommes face à une situation qu’en principe nous ne pouvons pas influer. Si nous ne pouvons rien changer, nous avons deux options :

  • le vivre mal = sidération (colère et résistance du corps dilapidation inconsidérée de mon énergie qui va renforcer le problème et au final maladie)
  • le vivre bien = acceptation (accueil de la situation, acceptation de la réalité, de toute façon, je ne peux pas nier ce qui existe. Cette acceptation est accompagnée d’empathie et de compassion, dans cette démarche, j’utilise une partie de mon énergie que je transfert sur les victimes et la résolution du problème, je m’aperçois aussi que je ne suis pas seul et que d’autre on les mêmes sentiments . Quand j’ai accepté, je laisse inconsciemment mon corps se reposer et surtout je peux passer à autre chose).

 

Claude Besançon

RAMONEZ VOS ARTÈRES NATURELLEMENT

Lettre de Santé Nature innovation  original ici

Avec le temps, les rides se creusent, les cheveux grisonnent, tombent, les dents jaunissent, la vue baisse…

Mais le plus profond changement est invisible. Il se passe à l’intérieur. Et c’est le plus dangereux.

Ce sont les vaisseaux sanguins qui s’abîment, inexorablement, sous la pression sanguine qui forme un pic à chaque battement du cœur. Ce cœur qui a battu 3 milliards de fois chez la personne de 80 ans !

Visite guidée de vos vaisseaux sanguins

Vos vaisseaux sanguins sont comme la tuyauterie de votre maison. Il y a les tuyaux qui vous apportent l’eau : ce sont des tuyaux durs, en métal, sous haute pression ; et il y a les tuyaux qui évacuent l’eau : ce sont des tuyaux mous, en plastique, larges et peu solides, qui laissent simplement l’eau s’écouler.

Les tuyaux qui apportent l’eau sont comparables aux artères, qui apportent le sang dans les organes. Les artères sont des vaisseaux sanguins solides, épais, parce que le sang y est sous haute pression, et il ne faut pas qu’elles craquent. Toutefois, elles ne sont pas dures comme des canalisations. Elles ont une certaine élasticité, pour s’adapter aux variations du flux sanguin, selon les besoins des organes.

Les tuyaux qui évacuent le sang des organes, et le rapportent jusqu’au cœur pour qu’il soit filtré par les poumons puis renvoyé dans l’organisme, sont les veines. Elles sont souples, peu solides, mais ce n’est pas grave car le sang y coule tranquillement.

Comme l’eau de votre maison, le sang qui arrive par vos tuyaux sous pression, vos artères, est propre, de couleur claire. Celui qui repart par vos tuyaux souples, les veines, est sale, de couleur sombre. Ce sont les reins et les poumons qui servent de stations d’épuration : ils filtrent les déchets et rechargent le sang en oxygène. Le foie est la principale station d’essence, qui recharge le sang en glucose, qui sert de carburant aux cellules.

Pourquoi le sang ne se colle pas dans les artères

Le sang a cette mauvaise habitude de se coller partout. Vous vous en apercevez lorsque vous saignez : le sang fait des taches sur toutes les surfaces où il passe !

Pourtant, il ne colle pas à la paroi de vos artères.

Ce miracle permanent est dû à une fine couche de cellules appelée « endothélium », qui couvre l’intérieur vos artères. Elles fabriquent un produit anticoagulant qui permet au sang de glisser comme de l’eau sur les plumes d’un canard, de ne jamais adhérer à la paroi.

Malheureusement, le tabac, les radicaux libres (molécules cannibales), l’homocystéine (substance inflammatoire), la mauvaise alimentation, le mode de vie sédentaire, attaquent constamment l’endothélium de vos artères.

Lorsque l’endothélium est abîmé, les plaquettes sanguines s’y accrochent et forment un petit caillot.

Cela permet de réparer l’artère, mais cette réparation laisse des traces :

Le rôle vital des plaquettes sanguines

Je rappelle que le sang n’est pas un liquide rouge homogène. Il est formé d’un liquide jaunâtre et transparent, le plasma, dans lequel flottent des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes sanguines. Ces dernières n’ont pas du tout la forme de plaquettes (ce sont plutôt des sortes de chardons). Par ailleurs, le sang contient du sucre et des protéines en tout genre qui, comme des petits bateaux, transportent des graisses, dont le cholestérol.

Le rôle des plaquettes est d’empêcher les fuites de sang.

À la moindre ouverture d’une veine ou d’une artère, les plaquettes sanguines accourent, se collent ensemble, et forment un bouchon à l’endroit abîmé. Une sorte de « filet de pêche » en fibrine se met ensuite dessus, dans lequel se prennent des globules rouges, des globules blancs et de l’élastine, jusqu’à ce que le bouchon devienne dur, solide, presque incassable même : c’est la coagulation. C’est le même mécanisme qui arrête les hémorragies et forme les croûtes sur la peau.

Lorsque ce trou se produit sur la paroi interne d’une artère, l’endothélium, la mini-plaie cicatrise, et les cellules de l’endothélium repoussent pour recouvrir le tout. Le sang peut glisser comme avant à cet endroit, sans s’accrocher. Mais la paroi de l’artère a un peu grossi à l’endroit de la cicatrice. Elle devient plus rigide. On dit qu’elle se sclérose. On trouve au milieu de la lésion un « cor lipidique », c’est-à-dire une accumulation de graisse et de cholestérol sous forme de cristaux, du fer, du cuivre et du calcium. Cette substance molle s’appelle l’athérome. L’ensemble est donc appelé athéro-sclérose.

L’athérosclérose peut disparaître, surtout quand elle est récente. Mais si le mode de vie délétère se poursuit, le phénomène recommence encore et encore. Au bout de quelques dizaines d’années, la cicatrice est beaucoup plus grosse, l’athérome aussi, l’artère peut se boucher à 80 %. Si vous vous faites examiner à ce moment-là, votre cardiologue s’inquiétera de constater ce rétrécissement, appelé « sténose » de l’artère.

Les dangers de l’athérosclérose

Et il a raison d’être inquiet. En effet, il suffirait que se produise une petite hémorragie à l’intérieur de l’athérosclérose. C’est un phénomène courant. Cette hémorragie peut faire grossir d’un coup la cicatrice, jusqu’à obturer entièrement l’artère. Il est aussi à craindre que cette cicatrice, soudain, s’ulcère (devienne purulente) et qu’un plus gros caillot se forme dessus. Dans les deux cas, le sang peut être entièrement bloqué.

Vous imaginez bien que, quand un gros caillot se forme ainsi dans vos artères, c’est très dangereux !

L’organe en aval est privé d’oxygène, de glucose, et, si la situation se maintient, il meurt ! C’est particulièrement grave quand cet organe est votre cœur, votre cerveau, vos reins, vos yeux, ou même d’ailleurs vos jambes… C’est ce qu’on appelle une thrombose, qui peut déboucher donc sur un infarctus du myocarde (mort des cellules du cœur) ou, parfois, un AVC, accident vasculaire cérébral.

Le phénomène d’athérosclérose se passe souvent dans les artères coronaires, celles qui alimentent en oxygène et en glucose le muscle du cœur. On les appelle coronaires parce qu’elles forment une couronne autour du cœur. Si vous faites une thrombose dans vos artères coronaires, c’est l’infarctus, donc dans 50 % des cas la mort en quelques heures !

Les médicaments contre le cholestérol ne changent rien

Si vous examinez au microscope de quoi est composée l’athérosclérose, vous constatez qu’il y a environ 10 % de cholestérol.

Cette observation a conduit la cardiologie moderne à donner aux personnes souffrant d’athérosclérose des médicaments qui font baisser le taux de cholestérol dans le sang. Les manuels de médecine enseignent que faire baisser le taux de cholestérol réduit les progrès de l’athérosclérose et les risques que se forme un caillot, provoquant une thrombose.

Mais diminuer le taux de cholestérol n’est pas très efficace. En effet, le cholestérol n’est pas la cause de l’athérosclérose, et il n’intervient nulle par dans la formation du caillot. C’est pourquoi, selon la majorité des études, les médicaments contre le cholestérol (fibrates, statines) font baisser le taux de cholestérol sanguin, mais ils ne réduisent pas la mortalité coronaire, ce qui était tout de même le but recherché [1].

Par contre, réduire le taux de cholestérol pose des problèmes bien réels à l’organisme. Le cholestérol est une molécule essentielle qui entre dans la composition des parois des cellules, et assure leur étanchéité vis-à-vis des fluides extérieurs. Si vous diminuez votre taux de cholestérol par un régime ou par des médicaments, vous fragilisez vos cellules et vous augmentez votre risque d’AVC hémorragique, un fait avéré par les récentes études cliniques [2].

Et malheureusement, les médicaments contre le cholestérol ont de nombreux effets indésirables : douleurs musculaires et ligamentaires [3], impuissance masculine [4], problèmes de mémoire [5], peut-être aussi risque accru de cancer [6].

Les médicaments contre les caillots sont à double tranchant

Fort bien, me répondrez-vous : oublions le cholestérol. Mais puisque les accidents cardiovasculaires sont provoqués par des caillots, prenons alors des médicaments qui empêchent le sang de coaguler (anticoagulants) !

C’est vrai, et c’est exactement ce que recommandent en général les cardiologues. Ils prescrivent une petite dose quotidienne d’aspirine, qui empêche les plaquettes de s’agréger.

Le problème est que si vous empêchez votre sang de coaguler, vous augmentez le risque d’hémorragie dans votre athérosclérose. Hémorragie qui, comme nous l’avons dit, peut aussi être la cause de la brutale croissance de l’athérosclérose et de l’obstruction totale de l’artère.

D’autre part, 40 % des AVC sont provoqués par une hémorragie cérébrale, qui est elle aussi la conséquence d’un défaut de coagulation du sang.

Certaines personnes font des AVC hémorragiques alors qu’elles ne prennent pas d’anticoagulant mais c’est tout comme : leur mode de vie (manque de sport en premier lieu), leur nourriture (excès d’oméga-6, manque d’oméga-3) fait que leur sang coagule mal.

Vous comprenez donc que prendre des médicaments anticoagulants n’est pas non plus la solution pour éviter les accidents, sauf en cas d’urgence (pour dissoudre un caillot dangereux déjà formé) ou suite à une opération chirurgicale.

Pontage : la « solution » hard

Puisque faire baisser le cholestérol avec des médicaments ne sert à rien, et que les médicaments anti-caillots sont dangereux, reste la chirurgie.

On peut en effet littéralement « contourner » le problème de la sténose (rétrécissement) de l’artère en vous rajoutant, chirurgicalement, un bout d’artère pour dériver le sang. Cela marche très bien, les résultats sont immédiats, vous repartez pour un tour. C’est le fameux pontage coronarien.

Mais c’est une opération extrêmement lourde. Il faut une anesthésie générale, vous ouvrir le thorax et même arrêter votre cœur car, pour intervenir dessus, il faut qu’il se tienne tranquille. De plus, il faut dériver votre sang vers une pompe externe pour l’oxygéner et le ré-injecter dans vos vaisseaux, un système indispensable à la survie du patient, mais que notre organisme apprécie peu, surtout quand l’opération se prolonge.

Actuellement, on parvient grâce à des robots à faire des pontages sans ouvrir le thorax, et sans circulation extracorporelle.

Mais de toute façon, il faut savoir que le pontage chirurgical n’est qu’un pis-aller.

Comme les médicaments anticoagulants, il peut sauver des vies en cas d’urgence.

Normalement, lorsqu’un de vos organes manque réellement de sang, quand l’artère qui le nourrit est réellement trop étroite, se passe un phénomène de pontage naturel. De nouvelles artères poussent toutes seules pour contourner votre sténose sans qu’on ait besoin de vous opérer.

Ce phénomène se produit lorsque vous sollicitez réellement et régulièrement votre organe. Autrement dit lorsque vous menez une vie saine, non sédentaire, avec au minimum 30 minutes par jour d’activité physique qui vous essouffle un peu et vous déclenche un début de transpiration.

Si vous subissez un pontage et que vous ne faites pas d’exercice, les mêmes causes produisant les mêmes effets, vos nouvelles artères vont rapidement se scléroser à leur tour. Vous serez obligé de passer à nouveau sur le billard, avec tous les risques que cela entraîne (et les coûts pour la collectivité).

La technique du pontage aurait dû en toute logique se raréfier en dehors des interventions en urgence. Car le pontage naturel est plus efficace, moins risqué et moins coûteux. Les changements de mode de vie auraient dû être privilégiés par la cardiologie.

Ils ne l’ont pas été car les cardiologues ont cru avoir découvert la martingale avec la technique de l’angioplastie à la fin des années 70, puis du stenting à la fin des années 80.

L’illusion du progrès technologique médical

L’angioplastie consiste à supprimer la sténose sans pontage et sans médicament.

Le chirurgien intervient directement dans vos artères coronaires avec un fil téléguidé, appelé cathéter.

Ce cathéter remonte jusqu’à l’endroit de la sténose et écrabouille l’athérosclérose avec un petit ballon gonflé sur place à haute pression.

Ce système fait éclater l’athérosclérose.

L’effet est spectaculaire au départ. L’artère, subitement élargie, laisse à nouveau passer le sang. Mais comme vous vous en doutez, la plaque d’athérosclérose écrabouillée par le ballonnet va rapidement cicatriser, avec une prolifération de cellules. Dans 40 % des cas, on assiste à une re-sténose, souvent pire que la première, 6 mois après l’angioplastie par ballonnet.

« Qu’à cela ne tienne », ont répondu les chercheurs en cardiologie à fin des années 80, lorsqu’on eut confirmé les énormes limites de cette technique. « Nous allons mettre dans l’artère un petit tube à ressort pour l’empêcher de se rétrécir à nouveau. »

Ayant baptisé cette invention le « stent », on se mit à poser des stents un peu partout. En oubliant que :

  1. une fois posé, le stent ne peut plus être enlevé ; s’il provoque un problème, eh bien… il faudra que le patient apprenne à vivre (ou à mourir) avec ;
  2. le stent, comme vous le soupçonniez évidemment, n’est pas du tout lisse comme l’endothélium. Bien au contraire, les plaquettes sanguines adooorent s’y coller et former un caillot, ce qui oblige à donner à l’opéré des médicaments anticoagulants qui augmentent le risque hémorragique (donc AVC hémorragique) ;
  3. de toute façon, les cellules des artères vont rapidement coloniser le stent et une re-sténose peut quand même se produire, dans 25 % des cas.

« Qu’à cela ne tienne », ont une nouvelle fois répondu les chercheurs en cardiologie.

Ils ont inventé, au début des années 2000, le stent « actif », c’est-à-dire enrobé de substances qui bloquent la re-sténose. Oui, d’accord, mais dans ce cas, si les cellules endothéliales ne reviennent pas sur le stent, le patient doit prendre des anticoagulants pendant des années !

Or, qui dit prise de médicaments anticoagulants sur le long terme dit non seulement risque hémorragique, mais aussi trous dans l’estomac. Donc la nécessité de prendre des médicaments contre l’acidité, qui ont le (gros) inconvénient d’empêcher la bonne digestion des aliments, provoquent des carences en nutriments essentiels et favorisent… les maladies mortelles en tout genre !!!

Les cardiologues au pied du mur

Longtemps, ces inconvénients ont été minimisés mais, actuellement, les cardiologues sont saisis de doutes affreux.

Depuis 2007, on s’est aperçu que les AVC hémorragiques étaient beaucoup plus répandus qu’on ne l’avait imaginé (40 % des cas) et que, parmi les 60 % restant, 40 % étaient « cryptogéniques » ce qui veut dire, en bon grec, de cause « inconnue ».

Cela veut dire, puisqu’on ne sait pas ce qui se passe, que la plus grande prudence est de mise et qu’il faut se garder de toute interférence hasardeuse avec la physiologie du malade, de peur de provoquer, sans le vouloir bien sûr, une catastrophe !!!

C’est pourquoi les cardiologues les plus en pointe sur le sujet, le meilleur d’entre eux étant selon moi le Dr Michel de Lorgeril, du CNRS de Grenoble, appellent aujourd’hui à revenir, pour tout ce qui touche au cœur et aux artères, aux méthodes les plus simples, les plus naturelles, et les moins invasives et médicamenteuses qui soient.

En 2004, le cardiologue allemand Rainer Hambrecht s’est rendu célèbre en comparant deux groupes de personnes souffrant de sténose coronaire. Le premier groupe n’a subi aucune opération, n’a pris aucun médicament, et a fait de l’exercice physique modéré. L’autre groupe a été débarrassé de sa sténose par la pose d’un stent et a repris sa vie antérieure. Au bout de 12 mois, 42 % des patients ayant reçu un stent avaient connu des complications, contre 12 % seulement dans le groupe qui s’était simplement entraîné. De plus, dans le groupe s’étant entraîné, les patients étaient aussi, évidemment, en meilleure forme.

Il faut donc, de toute urgence, arrêter de bourrer de médicaments les personnes malades du cœur et des artères. Il faut éviter, autant que possible, toute opération sauf en urgence. Par contre, que les personnes souffrant d’athérosclérose ou ayant déjà eu un accident cardiovasculaire se dépêchent de revenir à un mode de vie sain, avec de l’exercice modéré tous les jours, une diète méditerranéenne (régime Crétois recommandé par Michel de Lorgeril) et surtout pas de médicaments anti-cholestérol, inefficaces pour prévenir les accidents, mais lourds d’effets secondaires possibles.

Méfiez-vous en revanche des sports violents ou extrêmes, si vous êtes cardiaque, car c’est le meilleur moyen de hâter un accident.

Comment se motiver pour changer de mode de vie ?

Cette nouvelle génération de cardiologues, consciente de la supériorité de l’approche douce, se heurte à un grave problème : ils s’aperçoivent que ce dont leurs patients ont besoin, ce n’est pas d’un nouveau médicament, d’un progrès technologique, mais d’un soutien humain pour les motiver à changer de mode de vie. Ce pourquoi personne n’a pensé à les former en faculté de médecine, où la sélection s’est faite sur les mathématiques…

Car il est évidemment très difficile de modifier en profondeur le mode de vie d’une personne. Même un accompagnement quotidien par un « coach » peut ne pas suffire.

À notre époque tout particulièrement, nous sommes souvent pris dans un cycle infernal qui rend l’idée même de faire régulièrement du sport et se mitonner de bons petits plats bio totalement utopique.

Michel de Lorgeril donne l’exemple suivant dans son livre « Prévenir l’infarctus et l’AVC » :

« Pour tenir le coup, je fume, pour me relaxer, je fume ; pour tenir le coup, je sacrifie la qualité des repas, pour gagner du temps, je saute les repas ; et prendre le temps de faire un jogging deux ou trois fois par semaine est bien la dernière de mes intentions puisque je fume et que ma mauvaise nutrition me met dans un état de fatigue chronique [7]. »

On mesure là en effet toute l’étendue du problème, et la tentation parfois irrésistible qui existe pour les cardiologues de simplement prescrire des médicaments faisant baisser la pression sanguine, le taux de cholestérol et la coagulation chez leurs patients, et de proposer des opérations chirurgicales.

Les médicaments, tout le monde peut aller les chercher à la pharmacie et les avaler deux ou trois fois par jour avec un verre d’eau. Les opérations, ça coûte très cher mais, là encore, il « suffit » de prévoir un créneau au bloc opératoire. Le patient arrive le matin, se fait anesthésier, et sort quelques jours plus tard. Notre système médical est organisé pour cela.

En revanche, modifier en profondeur son mode de vie demande des efforts considérables, et généralement tout un travail sur le sens de la vie du patient, que plus personne n’est capable ou désireux de faire.

Parce que cela remet trop de choses en question.

Pourquoi devrais-je faire des efforts ? Qu’est-ce qui me motiverait réellement à me lever tous les matins pour sortir et faire de l’exercice ? Comment renoncer à toutes ces nourritures dont je sais qu’elles nuisent à ma santé mais qui, pourtant, me sont indispensables pour garder le moral et supporter les agressions et les frustrations de ma vie quotidienne ? Où trouver l’énergie pour changer de métier et aller vivre dans un endroit où je gagnerai moins, sans doute, où je serai moins « reconnu », mais où je mènerai une vie saine, qui me permettra de vivre plus longtemps et en meilleure santé ? Au fond, ai-je vraiment envie d’aller mieux ?

Pour répondre à ces questions, malheureusement, une simple ordonnance ne suffit pas, ni même quelques entretiens avec un psy.

C’est toute une réflexion sur « pourquoi je vis » et « pour quoi je vis » qu’il faut mener. Reprendre, parfois à zéro, des mauvais choix professionnels, éducatifs, conjugaux, familiaux, qui ont été faits.

Et où trouver des conseils dignes de confiance ? Comment éviter les manipulateurs et les incompétents qui n’en veulent qu’à votre argent ?

DIX TRUCS BIZARRES DANS VOTRE CORPS QUAND VOUS DORMEZ

Copie de la lettre Santé Nature Innovation original ici signature Jean-Marc Dupuis

Tandis que vous dormez, votre corps fait plein de choses bizarres dans votre dos.

Pas de panique : c’est normal.

Mais quand vous aurez lu ceci, vous ne vous coucherez plus comme avant.

1. Vos muscles sont temporairement paralysés

C’est inquiétant mais c’est pourtant bien cela qui se passe : vos muscles sont déconnectés de votre cerveau. Mais c’est une très bonne chose ! C’est ce qui vous empêche de passer à l’acte quand vous êtes en train de rêver.

2. Vos yeux sautillent

Lors de la phase du sommeil dit « paradoxal », qui est la phase où vous rêvez, vos yeux roulent dans tous les sens. Ce phénomène est appelé « mouvement oculaire rapide », ou Rapid Eye Movement(REM) en anglais.

On pense que ces mouvements accompagnent le travail de mémorisation qui s’effectue pendant le sommeil paradoxal, mais les chercheurs ignorent à quoi cela sert au juste. Parfois, les mouvements sont en rapport direct avec le contenu du rêve : si vous rêvez de tennis par exemple, vos yeux iront de droite à gauche comme s’ils suivaient la balle.

Chez les aveugles, ce phénomène n’existe pas : au lieu de bouger les yeux, ils font des bruits et des mouvements du corps.

3. Vous grandissez

Vous ne pourrez pas forcément devenir joueur de basket professionnel en vous réveillant mais c’est un fait, vous grandissez quand vous dormez. Les disques de cartilage qui sont entre vos vertèbres se comportent comme des coussins : ils se réhydratent et gonflent la nuit car le poids de votre corps ne pèse plus sur eux.

Pour maximiser les effets, dormez sur le côté, en position fœtale : c’est la position qui minimise le poids sur votre dos.

4. Votre pression sanguine baisse

Lorsque vous êtes couché, le cœur n’a plus besoin de pomper aussi fort pour renvoyer votre sang de vos orteils jusqu’à votre cerveau. Il ralentit, vos artères se détendent et votre pression sanguine baisse, donnant le temps à votre système cardiovasculaire de se relaxer.

Les personnes souffrant d’hypertension doivent, plus que les autres, veiller à avoir assez de sommeil. Cela réduit leur risque d’accident cardiaque.

5. Sursaut brutal

Lorsque vous vous endormez, il se peut que vous sursautiez brutalement. C’est normal : 70 % des gens connaissent ce phénomène. Ces sursauts peuvent être généralisés ou ne toucher que les jambes, et s’accompagnent souvent d’une sensation de chute, ou de perte d’équilibre, parfois d’un cri.

Dans de rares cas ils sont handicapants, mais la plupart du temps, ils sont tout à fait normaux. Les médecins appellent cela des « myoclonies d’endormissement ».

Par contre, si vous aimez vous blottir dans les bras de votre conjoint pour vous endormir, veillez à vous écarter un peu juste avant de sombrer, pour ne pas vous réveiller mutuellement.

6. Emission de gaz

Les gens n’aiment pas que je parle de ça, mais le fait est que le sphincter se détend la nuit, augmentant le risque que des gaz ne s’échappent.

Heureusement, le sens de l’odorat – et celui surtout de votre conjoint – est fortement réduit pendant le sommeil. C’est ce qui explique aussi pourquoi les alarmes incendie ont été inventées : l’odeur du brûlé a peu de chance de vous réveiller quand vous dormez.

7. Votre peau rajeunit

Avez-vous pris récemment dans vos bras un petit enfant qui se réveille, après avoir fait « le tour du cadran » (dormi 12 heures) ?

La peau de son visage est toute douce, chaude, d’une belle couleur de pêche, bien irriguée.

Lorsque vous dormez, vous êtes en état de jeûne, et votre corps produit de l’hormone de croissance pour commander à vos cellules graisseuses (adipocytes) de relâcher du gras pour servir d’énergie à votre organisme. Mais l’hormone de croissance stimule aussi la production de collagène, une protéine qui forme la trame des os, des vaisseaux sanguins et de la peau.

Une bonne nuit de sommeil a un effet rajeunissant sur la peau, et réduit les rides et ridules. Réciproquement, une mauvaise nuit et plus encore une nuit blanche donnent les traits tirés, vieillis.

Vous savez désormais pourquoi.

8. Votre température baisse

Juste avant de vous endormir, la température de votre corps diminue, déclenchant la production de mélatonine, l’hormone du sommeil qui règle votre horloge biologique (cycle circadien).

Votre température est au plus bas vers 2 h 30 du matin. C’est en général à cette heure-là que vous essayez de voler un peu de couverture à votre conjoint.

9. Excitation sexuelle

Les hommes comme les femmes connaissent des épisodes d’excitation sexuelle durant les phases de sommeil paradoxal, et cela n’a rien à voir avec les rêves évocateurs.

Le cerveau est plus actif pendant cette phase qui est celle où il rêve, ce qui augmente le besoin en oxygène et donc le flux sanguin dans le cerveau, mais aussi dans le reste du corps.

Ce qui provoque des gonflements intempestifs.

10. Quel type de dormeur êtes-vous ?

Il y a les « couche-tôt » et les « lève-tard ».

Il y a ceux qui sont toujours en forme malgré des nuits courtes, et ceux qui sont toujours fatigués malgré des nuits longues.

Au fond, il n’y a que cette dernière catégorie qui pose problème. Si vous dormez mal et que vous êtes fatigué la journée, c’est certes dommage, mais ce n’est pas très étonnant.

COMMENT JEÛNER

Article  de : https://www.santenatureinnovation.com/comment-jeuner/

La recherche sur le jeûne a beaucoup progressé. On découvre aujourd’hui que cette pratique ancestrale a de nombreux effets positifs sur l’organisme.

Dans ma lettre précédente sur le jeûne, vous aviez découvert les 7 vertus incroyables du jeûne :

  1. Jeûner affute les fonctions cognitives 
  2. Jeûner améliore les défenses immunitaires
  3. Jeûner régénère la peau face à l’acné et à l’eczéma
  4. Jeûner ralentit la croissance des tumeurs cancérogènes
  5. Jeûner permet de perdre du poids et de mieux contrôler l’appétit
  6. Jeûner combat le diabète
  7. Jeûner apaise la dépression

Une fois que vous êtes décidé à essayer le jeûne, vous avez besoin de définir des règles.

Je veux essayer le jeûne… Comment faire ?

Ces règles vont vous aider à jeûner dans les meilleures conditions.

D’abord, il faut vous fixer un objectif réaliste pour tenir dans la durée.

Il ne faut pas jeûner de façon radicale sans faire attention aux conséquences sur votre corps. Vous devez jeûner de façon à pouvoir continuer à vivre, travailler, dormir, et faire du sport normalement. Par conséquent, il faut bien sélectionner les aliments que vous mangerez. Ils sont indispensables pour garder l’énergie dont vous avez besoin.

Il s’agit de trouver une méthode qui vous permette aussi de retirer un maximum des bienfaits du jeûne.

Chacun doit trouver la manière de jeûner qui lui correspond.

Trouver la méthode de jeûne qui vous convient

Plutôt que de partir de zéro pour découvrir ce qui convient à votre corps… je vous invite à prendre un raccourci. J’ai recensé pour vous les méthodes de jeûne les plus pratiquées. En suivant les conseils de ceux qui ont déjà tout essayé, vous maximiserez vos chances de réussite.

Plutôt que d’attaquer directement avec le jeûne intégral de 15 jours… Il est bien plus logique de commencer doucement par le jeûne intermittent. C’est un excellent entraînement avant de passer à un jeûne de plus de 72 heures [1].

Le jeûne intermittent n’est pas destiné aux personnes qui souffrent de troubles en rapport à l’alimentation : boulimie, anorexie mentale, pica, etc [2].

Voici ce que vous pourriez attendre du jeûne intermittent :

Perdre du poids : des études ont montré que le jeûne intermittent est aussi efficace que la restriction calorique pour perdre du poids, protéger le cœur, et combattre le diabète de type-2 [3] [4]. Le jeûne intermittent permet de manger moins sans trop souffrir de la faim [5] [6].

Réduire l’asthme : les personnes asthmatiques et en surpoids observent que leur asthme diminue grâce au jeûne intermittent [7].

Ralentir le vieillissement : chez la souris, le jeûne intermittent permet de ralentir le vieillissement en protégeant le cerveau [8].

6 méthodes éprouvées de pratiquer le jeûne intermittent

Le jeûne intermittent consiste à répéter très régulièrement des séances de jeûne court.

Contrairement aux séances de jeûne total de plusieurs jours, le jeûne intermittent peut être pratiqué en permanence, tout au long de l’année, sans perturber la vie quotidienne.

C’est comme une nouvelle manière de vivre.

Voici 6 manières de pratiquer qui ont fait de nombreux adeptes à travers le monde.

1. Le jeûne 5/2 : jeûner 2 jours par semaine

Le jeûne 5/2 consiste à manger normalement 5 jours par semaine. Puis 2 jours par semaine non consécutifs, manger uniquement 500 calories.

Vous pouvez jeûner par exemple le mardi et le vendredi, où vous prendrez 2 petits repas de 250 calories chacun.

Pour vous donner une idée, 2 œufs et une salade vous apportent 250 calories [9]. Vous trouverez sur Internet des tas de sites vous donnant des idées de plats à 250 calories, à la fois rapides et savoureux [10] [11] [12].

Si vous vous contentez d’un plat moyennement copieux (sans entrée, fromage, ni dessert), vous ne devriez pas excéder 250 calories.

2. Le jeûne 16/8 : jeûner 16 heures par jour

Le jeûne 16/8 implique de restreindre la plage où vous mangez à 8 heures par jour, contre 16 heures de jeûne. Vous couvrez ainsi les 24 heures qu’offre la journée.

Dans la plage de 8 heures, vous pouvez caler 2 ou 3 repas.

Durant la phase de jeûne, limitez-vous à boire de l’eau, du thé, ou du café. Vous découvrirez qu’ils aident à maîtriser la faim.

Durant la phase dédiée à l’alimentation, mangez sainement et en quantités raisonnables – surtout si vous faites peu d’exercice. Si votre alimentation est pauvre en glucides, vous constaterez que le jeûne 16/8 est facile à respecter.

3. La méthode Manger-Stop-Manger : jeûner durant 24 heures une à deux fois par semaine

La méthode Manger-Stop-Manger consiste à jeûner complètement un à deux jours par semaine. Cette méthode a été élaborée par Brad Pilon, un spécialiste canadien de la nutrition [13].

Il ne faut pas nécessairement commencer à 00 h 00 et terminer à 23 h 59. Comptez plutôt 24 heures d’un repas à l’autre. Jeûner de la fin du dîner ce soir jusqu’au dîner demain soir. Bien entendu, ça peut être du déjeuner au déjeuner du lendemain… ou même du petit-déjeuner au petit-déjeuner. Le résultat est le même.

Bien entendu, vous ne prendrez pas d’aliments solides, ni d’alcool pendant le jeûne.

N’essayez pas de rattraper le jour de jeûne en mangeant 2 fois plus le lendemain. Essayez de vous contenter d’une portion normale comme si de rien n’était.

Malgré ses bienfaits sur la santé, la méthode Manger-Stop-Manger reste difficile à suivre malgré tout – surtout après la 20e heure de jeûne. C’est pourquoi il est conseillé de commencer par le jeûne 16/8, puis d’allonger progressivement la durée du jeûne jusqu’à 24 heures. Et n’oubliez pas de boire… ça aide vraiment.

4. Jeûner un jour sur deux

Une fois que vous maîtriserez la méthode Manger-Stop-Manger, vous pouvez accroître la cadence des jeûnes. L’objectif est de parvenir à alterner un jour de jeûne avec un jour normal. Je vous déconseille de commencer directement à jeûner de façon si extrême.

Pour rendre la chose plus supportable, certains préconisent de manger jusqu’à 500 calories les jours de jeûne. C’est un bon compromis.

5. Le Régime du Guerrier : jeûner toute la journée, puis prendre un vrai repas le soir

Cette méthode consiste à manger des petites portions de légumes et de fruits crus la journée (20 heures durant)… puis prendre un vrai repas le soir (dans une fenêtre de 4 heures).

Le Régime du Guerrier a été rendu populaire par Ori Hofmekler, un ancien membre des Forces spéciales israéliennes et spécialiste reconnu de la nutrition. Il a analysé en profondeur les réactions du corps humain aux situations de stress extrême (notamment lors d’opérations militaires) [14]. Il a croisé ses observations avec les recherches existantes sur les habitudes des guerriers ancestraux.

Il insiste sur l’importance de consommer des aliments aussi peu cuits et transformés que possible.

6. Le jeûne spontané : sauter un repas quand ça vous arrange

Cela a été ma méthode préférée pour apprendre à jeûner.

Si, comme moi, votre vie n’est pas régulière, que vous voyagez souvent, que votre rythme change toutes les 2 semaines, que vous êtes invité à droite, à gauche, que vous ne pouvez pas toujours choisir le menu ou refuser ce que l’on vous sert… les jeûnes très codifiés vous paraîtront impossibles à respecter sur le long terme.

Heureusement, cette méthode est faite pour vous.

Vous n’êtes pas obligé de suivre une méthode stricte pour récolter les bénéfices du jeûne.

Ne faites pas une fixation sur les 3 repas par jour (ou 4 sur vous prenez un goûter). Votre corps n’a absolument pas besoin de manger toutes les 4 heures.

Souvenez-vous que votre corps a en permanence des réserves suffisantes pour survivre environ 3 mois sans nourriture, à condition que vous buviez de l’eau [15].

Vous n’allez donc pas littéralement « mourir de faim » si vous sautez un repas ou deux d’affilée.

Lorsque je fais de longs trajets en avion, en train ou en voiture, je trouve ça simple et peu contraignant de jeûner (en buvant régulièrement de l’eau)… au lieu d’avaler n’importe quoi, comme des sandwichs de mauvaise qualité (et chers), et autres friandises écœurantes. C’est un excellent moyen d’assainir le corps.

De même, lorsque s’annonce un dîner copieux et bien arrosé, je saute le repas précédent, ainsi que le petit-déjeuner du lendemain. La difficulté est moins importante qu’on peut l’imaginer.

Ou encore, lorsque qu’il est midi mais que vous n’avez pas réellement faim. Ou alors que vous êtes absorbé par la tâche. Ou encore si vous n’avez pas vraiment envie d’aller faire des courses ou de cuisiner. Profitez-en pour sauter un repas.

1er élément indispensable pour réussir : la bouteille d’eau

L’astuce consiste à avoir une bouteille d’eau toujours à côté de soi… et d’en boire une gorgée dès que la faim se fait sentir.

Lors d’un jeûne intermittent, la faim n’est pas omniprésente. C’est un peu comme l’envie de dormir qui se fait sentir à intervalle régulier de 90 minutes. Si l’on tient bon en essayant de rester éveillé, on repart pour un nouveau cycle d’éveil, où l’envie de dormir ne se fait plus sentir.

De même pour la faim. Si on l’ignore quand elle nous taraude, la faim finit par s’en aller pour quelques heures. On est alors libre de penser à autre chose.

2e élément indispensable pour réussir : l’alimentation de qualité

Le jeûne spontané n’est pas une excuse pour la malbouffe spontanée. Dès que vous avez le choix, efforcez-vous de manger sain. C’est la qualité de l’alimentation qui compte. Ceci est valable pour toutes les variations du jeûne intermittent.

Article  de : https://www.santenatureinnovation.com/comment-jeuner/

JEÛNEZ REGULIEREMENT

Votre corps aussi a droit à une RTT (Réduction du Temps de Travail).

L’Homme n’aime pas jeûner par nature, et c’est habituellement le destin qui l’y contraint.

Mais votre corps apprécie le jeûne. C’est son jour de repos. L’ambiance est calme. Il ne doit plus gérer la masse de nourriture dont vous le gavez en permanence. Vous le soulagez en prenant sur vous.

Cela lui permet de faire un grand ménage intérieur. Il en profite pour brûler les déchets qui traînent ça et là. Il se réorganise de l’intérieur, se purifie et se renforce.

Certaines cultures conservent la tradition du jeûne, et c’est une pratique qui refait surface dans les pays occidentaux.

Aujourd’hui, les chercheurs confirment que jeûner est excellent pour la santé. Contrôle du poids, lutte contre le cancer, anti-stress, anti-inflammatoire, etc. Le jeûne offre de l’espoir dans tous les domaines.

Jeûner est le meilleur moyen d’encourager votre corps à brûler les graisses disponibles dans vos tissus.

Ne vous mettez pas à jeûner soudainement si vous vous nourrissez actuellement de plats préparés, de snacks et de sandwichs en tout genre.

Commencez par consommer des aliments nourrissants et de qualité avant de vous mettre à sauter des repas. Si vous jeûnez régulièrement, vous réaliserez que chaque repas aura une importance critique.

Pour pratiquer le jeûne intermittent, vous devez bien connaître le métabolisme de votre corps.

Il faut 6 à 8 heures à votre corps pour épuiser complètement vos réserves de glycogène (sucre). Après cela, votre corps commencera à brûler des graisses.

Si vous rechargez vos réserves de glycogène toutes les 8 heures, votre corps aura plus de difficultés à utiliser des graisses comme combustible.

Une manière simple de pratiquer le jeûne intermittent consiste à réduire à 8 heures la plage horaire durant laquelle vous allez manger, plutôt que de grignoter pendant toute la journée. Vous laissez donc tous les jours 16 heures pendant lesquelles vous ne mangez rien.

Par exemple, vous pouvez petit-déjeuner à 9 heures du matin puis, 8 heures plus tard, dîner à 17 heures. Veillez à ce que chaque repas soit suffisamment consistant.

Cela laisse 16 heures de répit à votre corps, durant lesquelles il va se mettre en mode « brûleur de graisses ».

Quand votre corps se sera habitué à brûler des graisses, vous serez étonné de la facilité avec laquelle vous oublierez vos envies de snacks et de friandises.

Le jeûne intermittent n’est pas adapté aux malades d’Addison, patients atteints de stress chronique, de problèmes de cortisol, femmes enceintes ou allaitant.

Extrait de l’article  : https://www.santenatureinnovation.com/ne-piquez-plus-du-nez-apres-dejeuner/

 

L’HUILE POUR LES MALADES D’ALZHEIMER

Extrait de l’article L’huile pour les malades d’Alzheimer de http://www.santenatureinnovation.com/

 

Votre cerveau est gros consommateur d’énergie. Son carburant principal est le glucose (sucre).

Sans carburant, non seulement les cellules du cerveau, appelées neurones, cessent de fonctionner, mais elles commencent à se désintégrer et meurent.

Si elles meurent massivement, vous perdez vos capacités cérébrales. C’est ce qui arrive aux personnes malades d’Alzheimer. Si vous regardez leur cerveau avec un scanner, vous voyez partout des trous, d’autant plus grands que la maladie est avancée. Et bien sûr, la personne malade d’Alzheimer perd la mémoire, la capacité de réflexion, fait des choses de plus en plus étranges et incohérentes, et finit par perdre toute capacité, même celles de s’habiller, de manger, ou d’aller aux toilettes.

Des chercheurs pensent aujourd’hui que, chez les malades d’Alzheimer, les cellules du cerveau seraient devenues incapables d’absorber le glucose, sans qu’on sache exactement pourquoi. C’est ce qui expliquerait que les neurones cessent de fonctionner et meurent massivement. Elles seraient privées de carburant.

Alzheimer, ou « diabète de type 3 »

Le mécanisme de l’Alzheimer serait donc similaire à celui du diabète.

Dans le diabète, les cellules du corps n’absorbent plus correctement le glucose du sang, laissant dangereusement monter le taux de sucre sanguin (glycémie), ce qui provoque toutes sortes de dégâts dans l’organisme. Dans le cas du diabète, le problème est lié à l’insuline, l’hormone produite par le pancréas qui « ouvre les portes à glucose » des cellules.

En effet, les cellules toutes seules ne savent pas absorber le glucose. Elles ont besoin d’insuline pour laisser passer le glucose qui peut ensuite être utilisé comme carburant à l’intérieur, dans les petites « usines électriques » que sont les mitochondries.

Parfois, c’est le pancréas qui ne fabrique plus d’insuline (diabète de type 1), parfois ce sont les cellules qui ne réagissent plus à l’insuline (diabète de type 2). Dans les deux cas, le résultat est que les cellules manquent de glucose et donc d’énergie, tandis que le sang, lui, est beaucoup trop chargé en glucose, situation paradoxale et très dangereuse.

La maladie d’Alzheimer, donc, serait le « diabète du cerveau ». Certains l’appellent donc aujourd’hui le « diabète de type 3 ».

En l’absence de glucose, nos cellules peuvent fonctionner grâce aux cétones

Laisser mourir de faim nos neurones est le plus grand danger pour notre cerveau.

Le danger est d’autant plus grand que, lorsque nous arrêtons de manger, nos réserves de glucose s’épuisent en moins de 48 heures !

Et pourtant, il est possible de jeûner 48 heures sans s’évanouir ni perdre ses capacités mentales, et même bien plus, jusqu’à 40 jours sans problème pour une personne en bonne santé, et jusqu’à deux mois pour ceux qui ont de bonnes réserves de graisses.

Quel est le miracle ?

C’est que, comme d’habitude, la nature a bien fait les choses. Elle a prévu uncarburant de rechange en cas de famine prolongée.

Nos cellules sont aussi capables de fabriquer de l’énergie avec des « cétones », qui sont des molécules issues de la dégradation de nos graisses corporelles. Mais notre foie est aussi capable de fabriquer des cétones à partir de certaines graisses alimentaires, les triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Parmi les produits alimentaires naturels, l’huile de noix de coco vierge est la plus riche en TCM.

Or, des médecins aux Etats-Unis se sont récemment aperçus que beaucoup de personnes malades d’Alzheimer, dont le cerveau n’arrive plus à se nourrir de glucose, peuvent lui fournir à la place des cétones. Il faut pour cela qu’elles mangent de l’huile TCM et/ou de la graisse de noix de coco (qui est riche en TCM).

En effet, les cétones ont la capacité, contrairement aux autres acides gras, de traverser la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique). Elles sont alors capables de rejoindre les neurones, où elles entrent sans avoir besoin d’insuline. Elles peuvent ensuite être brûlées à la place du glucose pour produire de l’énergie cellulaire. Les neurones qui étaient en état de famine, et peut-être en train de mourir, peuvent ainsi revivre.

Le fait que le cerveau puisse utiliser un autre carburant que le glucose a été découvert en 1967 et publié dans un article intitulé « Métabolisme du cerveau pendant le jeûne » dans la revue Journal of Clinical Investigation, par le Dr George Cahil et ses associés.

De plus, la présence de cétones dans le sang fait initialement accélérer jusqu’à 39 % la circulation du sang dans le cerveau, ce qui contribue aussi à une meilleure alimentation des neurones [1].

C’est une des raisons pour lesquelles un régime qui favorise la production de cétones peut être bénéfique pour lutter contre l’épilepsie, un trouble neurologique caractérisée par une mauvaise coordination des neurones.

De plus en plus de données scientifiques s’accumulent aussi sur les bienfaits d’un régime cétogène pour lutter contre l’évolution des cancers. En effet, contrairement aux cellules de notre cerveau, les cellules des tumeurs ne savent pas utiliser ce carburant alternatif et ont impérativement besoin de glucose pour survivre.

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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

 

RESPIRER MIEUX POUR VIVRE MIEUX

La respiration est un processus vital pour notre vie.

Mais presque personne ne se soucie, du bon fonctionnement de sa respiration. L’homme est relié en permanence à l’univers par l’air qu’il respire. Il peut supporter de vivre plusieurs jours, voire plusieurs mois, sans manger mais il ne peut pas vivre sans respirer.

Personne ne nous a appris à respirer, c’est fait automatiquement et inconsciemment. La majorité des personnes ne savent pas respirer : l’inspiration va s’arrêter au niveau de la gorge, et l’expiration est quasi inexistante.  Où sont les causes de ce phénomène : dans l’ignorance, la souffrance, la tristesse, l’affliction … ?

Ce serait donc le mental qui affecterait la respiration, qui à son tour va amener des blocages chez l’être humain. Le centre respiratoire est lié aux nerfs crâniens et spinaux, c’est un nerf sensoriel qui est affecté : par l’eau froide, la peur, le bruit, une émotion forte, etc. ce nerf peut donc perturber régulièrement le centre respiratoire  et influer sur le souffle.

L’inspiration et l’expiration vont nous aider à nous harmoniser intérieurement et extérieurement. c’est donc important de bien respirer, c’est important d’apprendre à respirer, et pour cela il est nécessaire de changer ses habitudes. Il s’agit ici de changer les habitudes de son inconscient.

Comment peut-on faire cela ? La solution est sans doute de respirer consciemment, le plus souvent possible, pour que ce nouveau mode de respiration devienne une habitude et puisse passer dans notre inconscient. Plus nous allons nous discipliner à réguler notre souffle et plus nous supprimerons certains désordres physiologiques ou psychologiques.

La façon idéale de respirer pour le corps, et d’inspirer par le nez, profondément et lentement en remplissant totalement ses poumons, et expirer par la bouche lentement à profondément. Cette respiration  permet d’apporter beaucoup d’oxygène dans les poumons, le cœur peut battre moins vite, et les cellules du corps sont mieux oxygénées. Ainsi notre corps peut se sentir beaucoup mieux, il peut déstresser.

Une technique de respiration :

Assis  confortablement, les pieds bien à plat au sol, main sur les genoux,  dos droits, les yeux ouverts, fixer un point en face de soi au niveau des yeux.

L’exercice se fait en trois phases

  • 1 Faire cinq respirations

Inspiré par le nez, longuement, et lentement. Pendant cette inspiration ressentez dans votre corps les tensions physiques et psychologiques.

Puis expirer par la bouche, longuement et lentement en pensant que vous laissez partir ce qui vous dérange physiquement et psychologiquement, par exemple douleurs, fatigue, colère, tristesse, angoisse, etc…

  • 2 Pendant trois à cinq minutes

Respirer normalement, se détendre, lâcher prise, essayez de ne penser à rien de précis.

  • 3 La même chose que la phase un.

MECANISME DU STRESS

La peur nous apporte le stress. La peur et le stress ont permis à la race humaine  de survivre. Le stress permettait à nos ancêtres de réagir à des situations nouvelles par le combat ou la fuite. Le stress permet tout simplement de faire face ou de s’adapter à toutes les demandes de l’existence.

Comment ça marche.

A la perception du stress, des impulsions nerveuses stimulent l’hypothalamus. Cette glande, adresse à son tour des messages à l’hypophyse et aux glandes surrénales. Ces manifestations sont dues à un afflux d’hormones dans le sang et dans les terminaisons nerveuses : adrénaline dans un premier temps et ensuite  cortisol.

Le stress agit en trois phases : l’alarme, la résistance, la récupération.

_ L’alarme, a pour but de mettre le corps en situation de combat ou de fuite. Le pouls et la respiration s’accélère, les mains deviennent moites… Les causes du stress peuvent être physiques mais aussi psychologiques.

_ La résistance ou vigilance, est censé permettre au corps de s’adapter à la situation à laquelle il vient d’être confronté. L’organisme agit comme si la survie même été menacée. Elle dure aussi longtemps  qu’une action ou une réaction jugée nécessaire. (On est donc ici dans un domaine qui dépend largement de facteurs psychologiques). Pendant cette phase nous faisons peser des tensions extrêmes sur nos organes clés, dont le cœur. Nombreux sont ceux qui restent dans cette phase de résistance bien après que le challenge auquel ils étaient confrontés est passé.

_ La récupération, commence au moment où vous avez le sentiment que la situation stressante a disparu. Le corps en profite pour se détendre de récupérer. Les sécrétions hormonales diminuent, le sang reflue vers la périphérie, le système digestif et le cerveau. Plus la période de résistance a été longue plus la période de récupération doit être longue.