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KILOS EMOTIONNELS : COMMENT LES ELIMINER, COMMENT LES PREVENIR

Le stress et les émotions négatives sont souvent responsables des kilos en trop. Voici comment les éliminer, sans régime.

(Article de la Nutrition.fr )

Le stress chronique, l’anxiété, les émotions négatives conduisent à la prise de poids. Soit parce qu’on mange trop, soit parce notre corps se met dans un état particulier qui l’amène à stocker les calories, pour faire face à des dangers réels ou imaginés. Voici les mécanismes qui expliquent comment un excès de stress ou une mauvaise gestion de ses émotions conduisent au surpoids. Et surtout comment on peut remédier à ces kilos émotionnels sans passer par la case régime.

L’hormone qui fait gonfler le ventre

Produit par les glandes surrénales, le cortisol est l’hormone du réveil et de la mise en alerte. C’est lui qui permet la résistance aux stress de la vie. Si votre environnement vous stresse ou votre adaptabilité est en berne, vous produisez trop de cortisol.
Trop de cortisol signifie aussi prise de poids : l’organisme bascule en mode « danger, risque, famine » et met en réserve de l’énergie. Le cortisol modifie le stockage du sucre, réduit la masse musculaire, modifie le stockage de l’eau et des fluides dans l’organisme. Il est directement lié à la prise de masse grasse au niveau de l’abdomen : il augmente le tour de taille, surtout chez les femmes.

Le poids des aliments de réconfort

Confrontés à des émotions difficiles à gérer, nous avons tendance à compenser avec la nourriture. Soit en mangeant pour se remplir et ne plus penser ou en utilisant un aliment de réconfort, lié à notre enfance ou à des émotions positives ou des souvenirs heureux. Manger une friandise ou un aliment qu’on aime particulièrement permet de pallier temporairement à l’émotion négative et de produire un sentiment de bien-être, en particulier via une élévation de la sérotonine dans le cerveau, sous l’influence du sucré.
Alors que la faim physiologique apparaît lentement, se ressent plutôt dans le ventre (estomac qui gargouille), survient plusieurs heures après la dernière prise de nourriture et disparaît en mangeant, la faim psychologique apparaît soudainement,, se ressent au niveau de la tête (avoir l’eau à la bouche), est indépendante de la dernière prise de nourriture et persiste malgré la satiété. Alors que satisfaire une faim physiologique entraîne un bien-être, manger en cas de faim psychologique provoque honte et culpabilité. Notamment parce qu’une prise de nourriture supplémentaire engendre comme chacun sait des kilos supplémentaires.

Maigrir sans régime c’est possible

Les régimes entraînent un stress pour le corps. Si l’origine de votre surpoids est liée au stress et à votre façon de le gérer, le régime pourrait renforcer le problème plus qu’il ne le résoudra. A long terme du moins. Mais la bonne nouvelle c’est qu’il existe un moyen de contrôler ses émotions et son stress pour réguler la prise de nourriture et de poids.
Il est possible de reprendre contact avec ses sensations de faim, de goût, de satiété en travaillant son attention sur ces signaux corporels. En étant plus conscient de ses émotions et de ces signaux, il est possible de réduire la prise alimentaire et d’arrêter de manger trop en réponse à un stress.

Cette technique s’appelle la cohérence cardiaque. C’est une forme de respiration rythmée qui peut être appliquée avec succès à la perte de poids

La cohérence cardiaque est une arme efficace, non médicamenteuse, de lutte contre l’excès de cortisol. Elle agit sur la perception du stress et donc, indirectement, sur la sécrétion de cortisol. Elle agit également aussi directement en augmentant la fabrication de la DHEA, ce qui modifie le rapport entre le cortisol et la DHEA, qui ont la même origine biochimique et qui sont sécrétés sur un mode « soit l’un, soit l’autre ». Réduction du taux de cortisol et stimulation de la fabrication de DHEA sont l’un des modes d’action physiologique de la cohérence cardiaque.  La cohérence cardiaque synchronise le rythme du coeur et celui de la respiration, elle s’obtient grâce à une respiration lente, ample et régulière de 6 cycles par minute. Pratiquée 5 minutes d’affilée, cette respiration en fréquence 6 permet de réduire le niveau de stress.

 

LES CAUSES DES EVENEMENTS QUE NOUS VIVONS

Les causes des événements que nous vivons ne sont jamais à l’extérieur de nous, mais en Nous.

C’est pourquoi au lieu d’accuser continuellement les conditions, les amis, la famille, la société, le gouvernement… il faut se dire une fois pour toutes :

« Arrête de t’en prendre aux autres ! C’est en toi que tu dois chercher la cause des bonheurs, des malheurs, des succès, des insuccès, pas au-dehors ».

Les causes de nos difficultés actuelles peuvent avoir été créer dans une autre incarnation, peu importe. L’Essentiel, c’est de comprendre que l’on est toujours soi-même le Facteur Déterminant. Tant que tu refuses la Réalité de ta responsabilité, tout continuera à t’échapper.

mais au moment où vous prendrez véritablement conscience que c’est de vous que tout dépend, vous aurez en main les rênes de votre destinée

texte de Omraam Mikhaël Aïvanhov

LE SECRET DES PERSONNES QUI N’ONT JAMAIS DE BRONCHITE

Retranscription de La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis

Le stress favorise la bronchite

Au fin fond de vos poumons se trouvent des « alvéoles pulmonaires ». C’est là qu’arrive l’air que vous respirez après être passé par votre nez, votre gorge, vos bronches et vos bronchioles.

C’est à cet endroit que se font les échanges gazeux : l’oxygène entre dans le sang, le dioxyde de carbone (CO2) est évacué.

Ces alvéoles sont très précieuses et très nombreuses. Mais elles sont petites, fragiles, et leur seule protection contre les allergènes, les irritants, les polluants, les bactéries, est une fine couche de mucus qui les recouvre.

Le stress met vos alvéoles en danger

Le mucus est une substance humide, visqueuse, translucide, qui protège vos alvéoles.

Mais en cas de stress, vos bronches se dilatent. Le stress est en effet une réaction de survie. Lorsque notre vie est en danger, les poumons doivent être capables d’absorber l’oxygène et rejeter le CO2 d’une manière accélérée.

L’air arrive en masse dans vos alvéoles qui se dessèchent comme un gazon verdoyant sous le vent chaud du désert.

Les personnes stressées ont donc, bien plus que les autres, une tendance aux infections pulmonaires en hiver (bronchites, toux).

Heureusement, il existe des substances végétales

 

(issues de plantes) protectrices qui renforcent le mucus. Ce sont des substances qui vont naturellement se loger dans nos alvéoles et améliorer les qualités protectrices du mucus.

Cela semble presque incroyable, et pourtant c’est vrai.
L’ail en est un exemple. Il contient de l’allicine, un puissant agent anti-bactérien et anti-fongique, c’est-à-dire qu’il tue les champignons sources de maladies. L’allicine est même étudiée en hôpital pour lutter contre le terriblestaphylocoque doré résistant aux antibiotiques (MRSA) [1].

On pense que sa puissance s’est développée pour protéger la plante contre certaines maladies et certains prédateurs.

Lorsque vous mangez de l’ail, l’allicine est assimilée dans les intestins puis rejoint, transportée par le sang, les alvéoles.

On imagine souvent que l’odeur de l’ail provient de la bouche mais, pas du tout. Les arômes de l’ail qui donnent une odeur de l’haleine arrivent des alvéoles des poumons !

C’est pourquoi manger un chewing-gum à la menthe ne fera que masquer le problème provisoirement sans le régler.

Manger de l’ail contribue donc à améliorer la qualité de votre mucus et donc votre résistance aux bronchites. Il faut manger une gousse tous les jours, finement tranchée et exposée à l’air libre pendant 10 minutes pour libérer l’allicine.

En en mangeant le soir, vous n’aurez normalement plus d’odeur d’haleine le matin.

La plante méditerranéenne à grand succès

Une autre plante qui joue ce rôle de protection des alvéoles est le thym. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard sans doute si l’ail et le thym font partie de tant de plats de l’alimentation méditerranéenne, connue pour être protectrice contre les maladies cardiaques et le cancer.

Les constituants du thym (Thymus vulgaris) forment une huile essentielle qui a de grandes affinités pour la sphère pulmonaire. Après ingestion, ces huiles passent dans le sang en circulation générale, et se retrouvent, comme l’ail, excrétées par les alvéoles pulmonaires. Elles y facilitent la production d’un mucus de qualité et agissent comme antibactérien et désinfectant.

Pour profiter au maximum de l’effet protecteur du thym sur les poumons, placez au fond d’une tasse une cuillère à café de feuilles de thym sèches, ou quelques branchettes de thym frais.
Faites bouillir de l’eau dans une bouilloire, puis laissez-là reposer une ou deux minutes. Versez ensuite l’eau chaude dans la tasse et couvrez immédiatement à l’aide d’une assiette.

Ne laissez pas trop infuser les feuilles, en particulier si la tasse contient aussi des branchettes, sous peine de donner à l’infusion un goût amer et astringent. Les huiles essentielles sont extraites très rapidement par l’eau chaude. Laissez infuser 2 à 3 minutes, puis filtrez.

Rajoutez si vous le désirez un peu de miel, qui fournira un effet désinfectant supplémentaire, et buvez bien chaud.

Quand l’infection se déclenche

L’ail et l’infusion de thym, consommés quotidiennement pendant les mois d’hiver, vous protégeront même si vous êtes très stressé.

Toutefois, si vous sentez poindre malgré tout la maladie (irritation des poumons, sensibilité annonciatrice d’une bronchite), ne perdez pas de temps et dopez votre système immunitaire.

Normalement, si vous suivez mes conseils, vous prenez déjà de la vitamine D3 qui est le plus important complément alimentaire à prendre, de façon à avoir en permanence autour de 50 microgrammes par mL de vitamine D. Pour cela, la plupart d’entre nous doivent en prendre 1500 à 2000 UI par jour mais un dosage sanguin annuel de vitamine D est nécessaire.

Mais si une infection débute malgré tout, boostez donc votre système immunitaire avec de l’échinacée. L’Agence européenne du médicament considère comme « bien établi » son usage dans la prévention et le traitement des infections hivernales.

L’échinacée doit se prendre à intervalles réguliers pendant la journée. La forme idéale est l’alcoolature. La forme glycérinée peut aussi être utilisée pour ceux qui veulent éviter l’alcool.

Pour un adulte, prenez une cuillère à café d’échinacée dans un peu d’eau toutes les trois heures, pour une prise totale de 5 cuillères à café pour jour. Continuez ce rythme jusqu’à la fin de l’infection. Notez bien que si elle est sous-dosée, l’échinacée ne sera pas efficace.

Quand la toux sèche démarre

Si vous avez déjà la toux sèche qui s’est déclenchée (première phase de la bronchite), il faut agir de manière plus vigoureuse :

Préparez une grande tasse (300 ml d’eau) de l’infusion suivante, deux fois par jour : 1 cuillère à soupe de feuilles de plantain lancéolé (Plantago lanceolata), 1 cuillère à soupe de fleurs de bouillon-blanc (Verbascum thapsus), 1 cuillère à café de racines de réglisse (Glycyrrhiza glabra), 1 cuillère à café de thym. Laissez infuser à couvert pendant 10 minutes, filtrez et buvez une ou deux gorgée de temps en temps, chaud ou froid.

Quand la toux devient grasse

Dès que la toux devient grasse, il faut basculer sur des plantes ayant une action désinfectante pour les bronches et mucolytique (qui liquéfie le mucus).

En effet, vos poumons vont commencer à produire une grande quantité de mucus. Il faut s’assurer qu’il reste fluide et qu’il soit expectoré efficacement. Sinon, le mucus a tendance à s’épaissir, et est de plus en plus difficile à expulser, réduisant le diamètre effectif des bronches et rendant la respiration difficile.
Dans cette phase, la plante nous fournissant l’action la plus intéressante est la grande aunée, ou Inula helenium. Faites la préparation suivante, 3 fois par jour : placez un demi litre d’eau froide dans une casserole. Rajoutez 2 cuillères à soupe de racine de grande aunée et 1 cuillère à café de racines de réglisse. Faites chauffer doucement à couvert. Une fois que l’eau frémit, baissez le gaz et laissez frémir pendant 10 minutes, toujours à couvert. Coupez le gaz, soulevez le couvercle et 1 rajoutez cuillère à café de thym dans le liquide chaud. Replacez le couvercle et laissez reposer 10 minutes. Filtrez et buvez chaud.

Si vous êtes au travail, préparez cette décoction le matin dans un litre d’eau (4 cuillères à soupe de racines de grande aunée, 2 cuillères à café de racines de réglisse, et 2 cuillère à café de thym). Placez-la dans un thermos, et buvez-en une petite tasse régulièrement pendant la journée.

Pour accélérer la guérison

Si vous sentez que vos poumons sont pris par le mucus (toux très grasse), passez aux plantes expectorantes. Certaines sont classifiées comme « expectorantes stimulantes », c’est-à-dire qu’elles accentuent le réflexe de toux afin d’expulser le mucus. Ces plantes contiennent en général des saponines, qui sont à l’origine de cette stimulation.
Attention, comme le disait le fameux phytothérapeute Allemand Rudolf Weiss (6), ce serait une erreur que de prendre ces plantes pendant la phase aigüe d’une bronchite, car ils pourraient créer une surstimulation du réflexe de toux et aggraver l’inflammation. Par contre, vers la fin de l’infection, les poumons sont parfois épuisés, et ont du mal à évacuer le mucus, qui commence à s’épaissir. C’est à ce moment là qu’il faut faire appel aux expectorantes stimulantes, afin d’éviter une rechute. Buvez l’une des deux préparations suivantes 2 à 3 fois par jour.

  • La primevère officinale (Primula veris) : une cuillère à café de racines pour une tasse. Laissez décocter à feu doux pendant 5 minutes puis laissez reposer encore 10 minutes avant de passer et de boire.
  • La saponaire (Saponaria officinalis) : décoctez ½ cuillère à café des racines pour une tasse, laissez frémir à couvert pendant 5 minutes puis laissez reposer encore 10 minutes avant de passer et de boire. Attention, si vous la laissez reposer trop longtemps elle peut provoquer des sécheresses de la bouche ;
  • Le marrube (Marrubium vulgare), qui est difficile à boire en infusion, doit plutôt être préparé en sirop, très facile à trouver dans le commerce.

LA DESHYDRATATION PROVOQUE L’ARTHROSE, LE MAL DE DOS , L’ASTHME

Boire de l’eau

serait la solution pour de nombreuses personnes souffrant d’arthrose, de mal de dos, d’asthme, mais aussi de nombreuses autres maladies comme la dépression, les maux de crâne, les brûlures d’estomac et les maladies cardiovasculaires, selon le Dr F. Batmanghelij.

Le Dr F. Batmanghelij est un médecin iranien auteur de huit ouvrages sur le sujet [1]. Décédé en 2004, ses théories médicales sont intensément controversées, mais ses livres sont traduits en quinze langues et se vendent dans le monde entier !

Pour en savoir plus, cliquez ici : http://www.santenatureinnovation.com/la-deshydratation-provoque-larthrose-le-mal-de-dos-lasthme/#ixzz3KLfvh8wb

Lire l’article complet sur  Santé Nature Innovation 

ARTHROSE : NE TERMINEZ PAS EN CHAISE ROULANTE

La lettre de Jean Marc Dupuis  de Santé Nature Innovation  Il nous explique que :

Contrairement à ce qu’on raconte un peu partout, l’arthrose n’est ni définitive, ni inéluctable.

La véritable cause de l’arthrose (récemment découverte)

l’arthrose n’est pas causée par une usure du cartilage. Si c’était le cas, les sportifs seraient beaucoup plus touchés que les reste de la population, alors que c’est l’inverse.

L’origine réelle du problème, ce sont des cellules du cartilage devenues folles

Normalement, votre cartilage est constamment renouvelé. Vous avez pour cela des cellules spéciales, appelées chondrocytes. Elles « digèrent » constamment le vieux cartilage et fabriquent des briques neuves afin que votre cartilage soit toujours bien épais, bien élastique, bien irrigué, bien protecteur.

Pour éviter que l’arthrose ne commence ou s’aggrave, il faut prendre soin de vos chondrocytes.

Pour cela, vous devez :

  1. Leur donner l’oxygène et les nutriments dont ils ont besoin pour vivre et faire leur travail de régénération du cartilage.
  2. Les protéger des agressions extérieures. Les chondrocytes détestent les coups violents, comme tout le monde, et ils détestent les substances inflammatoires (cytokines, leucotriènes). Ainsi, lorsqu’une inflammation s’installe dans votre corps de façon durable, à cause d’une intolérance alimentaire, de l’obésité, ou d’un mode de vie malsain, vos chondrocytes risquent de tomber malades et de devenir fous.

Les cellules du cartilage ne reçoivent pas d’oxygène ni de nutriments par le sang, comme les autres cellules du corps. Leur nourriture se trouve dans le liquide synovial, un liquide qui ressemble à du blanc d’œuf et dans lequel baigne l’articulation. Pour oxygéner et nourrir vos chondrocytes, vous devez faire pénétrer votre liquide synovial dans votre cartilage. Et pour cela, il faut que vous bougiez régulièrement. Car le cartilage est un peu spongieux (comme une éponge). Chaque fois que vous pressez dessus, un peu de liquide synovial circule en dedans et en dehors. C’est ainsi que vos chondrocytes sont nourris et oxygénés.

Nous bougeons trop peu

Nous compressons excessivement notre cartilage : les personnes en surpoids écrasent leur cartilage

Plusieurs études ont montré que les antidouleurs contre l’arthrose aggravent la situation.  Ils accélèrent la dégradation du cartilage.

La nutrition anti-arthrose

Les données scientifiques s’accumulent sur le rôle de la nutrition dans l’inflammation.

Pour limiter votre niveau d’inflammation et donc votre risque d’arthrose :

  • Mangez plus de fruits et de légumes. Riches en antioxydants, ils aideront eux aussi à diminuer l’inflammation causée par les radicaux libres.
  • Consommez autant que vous le pouvez des épices aux propriétés anti-inflammatoires : ajoutez chaque fois que vous en avez l’occasion du poivre, du curcuma, de la cannelle et du gingembre à votre cuisine.
  • Augmentez vos apports en acides gras oméga-3 (huiles d’olive et de colza, graines de lin, sardines, thon, saumon, maquereau), diminuez vos apports en oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs et de pépins de raisin). Les oméga-3 sont anti-inflammatoires, les oméga-6 sont pro-inflammatoires.

À noter que les oméga-3 issus d’huile de poisson ne sont pas seulement anti-inflammatoires. Ils bloquent aussi le fonctionnement des substances qui digèrent le cartilage, appelées aggrécanases.

La plante anti-inflammatoire

l’harpagophytum, ou « griffe du diable » [2]. Et comme son nom l’indique, elle « fait des flammes » contre l’arthrose.

Des études scientifiques ont montré qu’elle a la capacité unique de réduire le niveau de cytokines, les agents d’inflammation [3]. Une étude publiée en 2003 montre une forte réduction de la douleur et des symptômes de l’arthrose chez 75 patients traités avec de l’harpagophytum.

Lire l’article Complet : La lettre de Jean Marc Dupuis  de Santé Nature Inovation

PSORIASIS : PATIENCE, SOLEIL, OPTIMISME…ÊTES-VOUS SÛR(E) D’AVOIR TOUT TENTÉ ?

Je vous joint un article de la New Letter d’Alternative Santé  écrit par Dominique Vialard  qui conclu  :

PSO… Patience, Soleil, Optimisme…

Il est toujours possible de guérir d’un psoriasis. Des magnétiseurs le prouvent tous les jours. C’est plus magique et plus rapide que ce que je vous propose mais ça cloue le bec aux pessimistes.
Car il en faut un peu, de l’optimisme, pour s’en sortir. Un peu de patience aussi (en tout cas sans magnétiseur chevronné), et un peu de soleil si possible.

 

PSORIASIS : ÊTES-VOUS SÛR(E)
D’AVOIR TOUT TENTÉ ?

Le psoriasis est une maladie de « peau-prison », qui vous enferme dans la gêne, le mal-être et parfois, la dépression. Sournois, minant, le « pso » pourrit la vie d’un million de Français. Chaque année rejoints par 100 000 nouveaux cas.
En formes chroniques, « on n’en sort pas » nous dit le corps médical, surtout quand tout semble fait pour l’entretenir sans le guérir (il faut bien faire tourner l’industrie).

Ce que le psoriasis a de terrible

Les désagréments directs de cette maladie sont non contagieux mais vilains (irritations, grattages, complications), et lourds de conséquences : la honte d’un mal que l’on porte sur soi comme un lépreux ou un pestiféré. On lorgne vos croûtes, vos rougeurs, on évite de vous faire la bise. C’est l’image et l’estime de soi qui partent en pellicules, en suintements gras… Cette maladie se nourrit d’elle-même, son impact social l’aggrave. On finit par le traiter par le mépris…

C’est vrai, on n’en guérit jamais vraiment malgré les traitements, comme on vous le répète (au lieu de dire que ce sont ces traitements qui ne guérissent pas).
Les médicaments classiques, bien sûr, sont plutôt efficaces, mais au prix d’effets intempestifs et parfois dangereux, et pour des rémissions passagères.
En vérité, quand on souffre du pso, on passe son temps à chercher la solution. Une vraie quête, parfois d’une vie.

Enfin, le psoriasis plonge ses racines dans un terreau mêlant hérédité, causes environnementales, émotions et psyché. Et au final tout se rejoint sur le terrain immunitaire dans ce qui ressemble bien à un emballement auto-immun. Un corps étranger, un non-soi se tapit quelque part…

Aussi déprimant que mystérieux

En gouttes, en plaques, pustuleux, aux ongles, sur les paumes des mains, les plantes de pieds, les parties intimes ou le cuir chevelu, le psoriasis est insupportable. Et doublement sévère quand on le porte sur son visage ou en forme généralisée.

Je ne vais pas répéter ici ce que le Dr Luc Bodin explique déjà en détail sur notre site (voir ici) mais je résume :

  • Le pso, c’est souvent héréditaire (dans au moins un tiers des cas).
  • Le pso est un dérèglement du système immunitaire.
  • Le pso se déclenche, s’active ou se réactive sans que l’on sache toujours pourquoi. Il peut ainsi apparaître à la suite d’une banale infection (la gorge chez l’enfant, les voies respiratoires chez l’adulte), d’une dysbiose intestinale (l’alimentation toujours !), d’une subluxation articulaire, d’une vaccination ou de la prise d’un médicament (bêtabloquants, antipaludéens, lithium…).
  • Le pso est lié au stress. La pression nerveuse en est le ressort et son expression aggrave à son tour le stress. Cercle vicieux…
  • Le pso à la longue peut générer des complications sévères, rhumatismales (arthrite psoriasique…), mentales aussi.

Il fait quoi le dermato ?

L’approche conventionnelle est invariablement la même. Elle consiste à s’attaquer aux effets visibles du psoriasis en agissant sur le plan immunitaire, en combattant l’inflammation, en calmant l’irritation.

Dans le pso, les lymphocytes T s’excitent, et à leur tour ces cellules stimulent les kératinocytes, les cellules superficielles de la peau. Cela entraîne une sorte de prolifération du derme comme si les cellules n’arrivant pas à « mûrir » correctement, « tombaient » avant d’arriver à maturité. D’où ces grands lambeaux, ces squames. On se gratte, ça pèle, forme des couches successives et plus on se gratte plus il y en a, plus l’épiderme est à vif.

Réponse médicale logique : on fait chuter l’immunité, histoire d’éviter que les lymphocytes ne s’expriment de la sorte ; on éteint l’inflammation. Les armes : lescorticoïdes et corticostéroïdes, des formes dérivées de vitamine D, le méthotrexate (un anti-métabolite utilisé dans les maladies auto-immunes et certains cancers) ou, invention récente la biothérapie (qui n’a rien de bio).

Le génie génétique au secours !

La biothérapie, méthode récente et coûteuse, consiste à injecter des substances qui vont bloquer l’immunité à la source. Je passe sur la nature de ces substances fabriquées par génie génétique à partir de recombinants (regardez sur Internet, à « biothérapies » pour avoir une idée de la chose… souris transgéniques et compagnie).

Ces remèdes sont par nature dangereux car sans guérir le psoriasis (ils le calment certes mais l’entretiennent en même temps et vous rendent dépendants), ils ouvrent la porte de vos défenses à tous les vents laissant votre organisme désarmé face à la moindre infection comme à la menace cancéreuse.

La mer Morte, c’est pas la porte à côté !

Autrefois on soignait le psoriasis par des bains réguliers, avec des sels de mer, du bicarbonate. C’est une façon d’alcaliniser la peau et de faire tomber les squames. Dans les cas sévères on allait en cure en Israël au bord de la mer Morte, où cet effet est renforcé, et c’est toujours le cas. Comme cette mer curieuse est située 400 m en dessous du niveau habituel de la mer, il s’y produit un phénomène d’évaporation qui alimente un nuage de vapeur d’eau chargée de sels. Ce nuage filtre les UV si bien que les rayons du soleil peuvent jouer leur rôle thérapeutique sans effets néfastes.

En renfort de cette héliothérapie la concentration saline de cette mer (10 fois supérieure à la Méditerranée) ainsi que sa forte teneur en magnésium, calcium, brome et potassium, agissent visiblement sur la santé du derme en diminuant la prolifération des kératinocytes.
Une cure de bains quotidiens dans la mer Morte sur une durée de 3 semaines améliore généralement la santé du malade et lui procure des périodes de rémission de plusieurs mois. Mais loin de la mer Morte, l’effet disparaît et on a beau acheter des sels de la mer Morte, ça ne fonctionne pas aussi bien… on n’a pas mis le soleil en boîte…

Des solutions naturelles, il y en a… pour calmer

Les solutions traditionnelles, pour être honnêtes, permettent plus souvent de soulager (et de stopper la desquamation) que de traiter en profondeur. Mais il faut commencer par là !

Le psoriasis correspond à une pathologie d’élimination de déchets par la peau, au niveau des cheveux, des genoux, des coudes… Une faiblesse du foie et des intestins peut y être associée puisque ces organes sont chargés d’éliminer les toxiques. Une cure de 3 semaines de décoction de chardon-Marie ou de tisane de mauve (voir ici) peut atténuer le mal.

Cette maladie étant typiquement psychosomatique, tout ce qui peut améliorer la gestion du stress en soutenant le système nerveux est à prendre. Un petit geste régulier comme l’inhalation de camomille romaine équilibre le système nerveux (et ramène au calme dans les moments d’anxiété et de peurs).

Evitez de faire empirer les choses

En période de poussées, quelques gestes simples permettent d’empêcher que la situation n’empire :

  • Évitez absolument de gratter les plaques.
  • Après le bain ou la douche, hydratez en appliquant sur la peau mouillée une goutte d’huile de rose musquée en massant doucement.
  • N’utilisez pas de produits à base d’alcool sur la peau.
  • Appliquez de l’argent colloidal en compresse sur les plaques, 2 fois par jour. Cela favorise la cicatrisation.
  • Pour le cuir chevelu, massez-le avec de l’hydrolat de bois de santal .
  • Exposez-vous au soleil.

De bons gestes alimentaires aussi :

  • Adoptez un régime alimentaire hypotoxique (si possible, sans gluten) et consommez au minimum chaque jour 3 cuillères à soupe d’une huile crue et biologique de première pression à froid riche en oméga-3 (périlla, colza ou cameline).
  • Gare aux gâteaux secs, chocolat, sucres, charcuteries, poissons et crustacés, sans oublier alcool et cigarette qui aggravent le pso.

Voici une cure facile à faire

Avec un peu de volonté, vous ferez une monodiète de pommes cuites (on rapporte au moins 50% d’amélioration) : choisir des pommes de qualité bio, les faire cuire dans une casserole en morceaux ou entières au four, les manger sans rien ajouter pendant 5 à 7 jours (fade au début le goût vous paraîtra terriblement sucré à la fin)..

Le chaînon manquant ?

Dans la moitié des cas, l’apparition du psoriasis fait suite à un événement : accident, grosse frayeur, deuil… qui remonte parfois jusqu’à six mois avant la première atteinte. Le stress d’une séparation (au sens large) est le principal facteur déclenchant.

La recherche la plus avancée, la psycho-neuro-immunologie (étude du lien entre le psychisme, les nerfs et les cellules immunitaires), tend à démontrer que lorsque nos hormones du système neurovégétatif ne parviennent plus à tempérer la tension mentale nerveuse, quand la fabrication de neurotransmetteurs calmants n’est plus possible, la peau, principal émonctoire et frontière du soi, déraille. Ce n’est qu’une hypothèse mais tout se passe comme si les plaques de pso apparaissaient quand les capacités de réponse du système nerveux atteignaient leurs limites.

Ils avaient tout essayé…
sauf la phosphatidylcholine

Cette explication offre un point d’appui pour agir contre la maladie. Comment ? En mettant de l’huile dans les rouages : traduisez de bons acides gras dans le réseau cellulaire pour une meilleure transmission nerveuse.

C’est en tâtonnant pendant plus de 20 ans que le Dr Paul Dupont, dermato, ancien chef de clinique, a fini par découvrir empiriquement un remède qui emprunte cette voie nerveuse : la lécithine marine. Et cette solution ne ressemble pas à un placebo car elle a d’abord été appliquée à des patients qui ne s’en sortaient pas et que l’on avait fini de convaincre que leur pso était incurable.

La lécithine est une substance naturelle composée de plusieurs phospholipides. Ces phospholipides alimentent notre système nerveux, notre cerveau, entre autres.

La lécithine marine extraite de poissons sauvages qu’utilise le Dr Dupont contient en particulier un phospholipide (la phosphatidylcholine) qui est le précurseur de l’acétylcholine à la jonction neuro-cutanée. D’où peut-être l’étonnante efficacité de cette substance, mise en lumière par deux petites études*.

Dans ces tests où les patients avaient stoppé tout traitement (sauf émollients), une diminution des symptômes a été observée après 3 mois de traitement et une cicatrisation des plaques, chez la grande majorité des sujets, après 6 mois.

Le protocole lécithine marine

L’avantage de la lécithine marine serait d’être bien mieux assimilée au niveau de la peau que les seuls oméga-3. Cependant, il faut en prendre en quantité suffisante et sur la durée pour en bénéficier pleinement. A l’état brut, c’est une pâte dure qui sent le poisson, elle se prend donc sous forme diluée.

On en trouve sous différentes formes galéniques : en gélules pour le traitement de fond, en liquide pour le traitement d’attaque. Et en crème pour appliquer directement sur la peau.

Le remède central du protocole reste les gélules de lécithine marine d’origine naturelle (vous en trouverez ici).

L’effet sur les nerfs est marqué, si bien qu’il n’est pas rare que la personne se sente plus cool au bout de quelques semaines de traitement.

PSO… Patience, Soleil, Optimisme…

Il est toujours possible de guérir d’un psoriasis. Des magnétiseurs le prouvent tous les jours. C’est plus magique et plus rapide que ce que je vous propose mais ça cloue le bec aux pessimistes.
Car il en faut un peu, de l’optimisme, pour s’en sortir. Un peu de patience aussi (en tout cas sans magnétiseur chevronné), et un peu de soleil si possible.

Prenez soin de vous.

Références :
* Dupont P. Traitement du psoriasis par la lécithine marine, Phytothérapie, vol. 4, no 1, 2006, pp. 15-22.
Dupont P. Intérêt de la lécithine marine (Pc-DHA) dans le psoriasis. Officiel santé. 2006; Septembre-octobre, 35: 30-31.

Dominique Vialard