COMMENT JEÛNER

Article  de : https://www.santenatureinnovation.com/comment-jeuner/

La recherche sur le jeûne a beaucoup progressé. On découvre aujourd’hui que cette pratique ancestrale a de nombreux effets positifs sur l’organisme.

Dans ma lettre précédente sur le jeûne, vous aviez découvert les 7 vertus incroyables du jeûne :

  1. Jeûner affute les fonctions cognitives 
  2. Jeûner améliore les défenses immunitaires
  3. Jeûner régénère la peau face à l’acné et à l’eczéma
  4. Jeûner ralentit la croissance des tumeurs cancérogènes
  5. Jeûner permet de perdre du poids et de mieux contrôler l’appétit
  6. Jeûner combat le diabète
  7. Jeûner apaise la dépression

Une fois que vous êtes décidé à essayer le jeûne, vous avez besoin de définir des règles.

Je veux essayer le jeûne… Comment faire ?

Ces règles vont vous aider à jeûner dans les meilleures conditions.

D’abord, il faut vous fixer un objectif réaliste pour tenir dans la durée.

Il ne faut pas jeûner de façon radicale sans faire attention aux conséquences sur votre corps. Vous devez jeûner de façon à pouvoir continuer à vivre, travailler, dormir, et faire du sport normalement. Par conséquent, il faut bien sélectionner les aliments que vous mangerez. Ils sont indispensables pour garder l’énergie dont vous avez besoin.

Il s’agit de trouver une méthode qui vous permette aussi de retirer un maximum des bienfaits du jeûne.

Chacun doit trouver la manière de jeûner qui lui correspond.

Trouver la méthode de jeûne qui vous convient

Plutôt que de partir de zéro pour découvrir ce qui convient à votre corps… je vous invite à prendre un raccourci. J’ai recensé pour vous les méthodes de jeûne les plus pratiquées. En suivant les conseils de ceux qui ont déjà tout essayé, vous maximiserez vos chances de réussite.

Plutôt que d’attaquer directement avec le jeûne intégral de 15 jours… Il est bien plus logique de commencer doucement par le jeûne intermittent. C’est un excellent entraînement avant de passer à un jeûne de plus de 72 heures [1].

Le jeûne intermittent n’est pas destiné aux personnes qui souffrent de troubles en rapport à l’alimentation : boulimie, anorexie mentale, pica, etc [2].

Voici ce que vous pourriez attendre du jeûne intermittent :

Perdre du poids : des études ont montré que le jeûne intermittent est aussi efficace que la restriction calorique pour perdre du poids, protéger le cœur, et combattre le diabète de type-2 [3] [4]. Le jeûne intermittent permet de manger moins sans trop souffrir de la faim [5] [6].

Réduire l’asthme : les personnes asthmatiques et en surpoids observent que leur asthme diminue grâce au jeûne intermittent [7].

Ralentir le vieillissement : chez la souris, le jeûne intermittent permet de ralentir le vieillissement en protégeant le cerveau [8].

6 méthodes éprouvées de pratiquer le jeûne intermittent

Le jeûne intermittent consiste à répéter très régulièrement des séances de jeûne court.

Contrairement aux séances de jeûne total de plusieurs jours, le jeûne intermittent peut être pratiqué en permanence, tout au long de l’année, sans perturber la vie quotidienne.

C’est comme une nouvelle manière de vivre.

Voici 6 manières de pratiquer qui ont fait de nombreux adeptes à travers le monde.

1. Le jeûne 5/2 : jeûner 2 jours par semaine

Le jeûne 5/2 consiste à manger normalement 5 jours par semaine. Puis 2 jours par semaine non consécutifs, manger uniquement 500 calories.

Vous pouvez jeûner par exemple le mardi et le vendredi, où vous prendrez 2 petits repas de 250 calories chacun.

Pour vous donner une idée, 2 œufs et une salade vous apportent 250 calories [9]. Vous trouverez sur Internet des tas de sites vous donnant des idées de plats à 250 calories, à la fois rapides et savoureux [10] [11] [12].

Si vous vous contentez d’un plat moyennement copieux (sans entrée, fromage, ni dessert), vous ne devriez pas excéder 250 calories.

2. Le jeûne 16/8 : jeûner 16 heures par jour

Le jeûne 16/8 implique de restreindre la plage où vous mangez à 8 heures par jour, contre 16 heures de jeûne. Vous couvrez ainsi les 24 heures qu’offre la journée.

Dans la plage de 8 heures, vous pouvez caler 2 ou 3 repas.

Durant la phase de jeûne, limitez-vous à boire de l’eau, du thé, ou du café. Vous découvrirez qu’ils aident à maîtriser la faim.

Durant la phase dédiée à l’alimentation, mangez sainement et en quantités raisonnables – surtout si vous faites peu d’exercice. Si votre alimentation est pauvre en glucides, vous constaterez que le jeûne 16/8 est facile à respecter.

3. La méthode Manger-Stop-Manger : jeûner durant 24 heures une à deux fois par semaine

La méthode Manger-Stop-Manger consiste à jeûner complètement un à deux jours par semaine. Cette méthode a été élaborée par Brad Pilon, un spécialiste canadien de la nutrition [13].

Il ne faut pas nécessairement commencer à 00 h 00 et terminer à 23 h 59. Comptez plutôt 24 heures d’un repas à l’autre. Jeûner de la fin du dîner ce soir jusqu’au dîner demain soir. Bien entendu, ça peut être du déjeuner au déjeuner du lendemain… ou même du petit-déjeuner au petit-déjeuner. Le résultat est le même.

Bien entendu, vous ne prendrez pas d’aliments solides, ni d’alcool pendant le jeûne.

N’essayez pas de rattraper le jour de jeûne en mangeant 2 fois plus le lendemain. Essayez de vous contenter d’une portion normale comme si de rien n’était.

Malgré ses bienfaits sur la santé, la méthode Manger-Stop-Manger reste difficile à suivre malgré tout – surtout après la 20e heure de jeûne. C’est pourquoi il est conseillé de commencer par le jeûne 16/8, puis d’allonger progressivement la durée du jeûne jusqu’à 24 heures. Et n’oubliez pas de boire… ça aide vraiment.

4. Jeûner un jour sur deux

Une fois que vous maîtriserez la méthode Manger-Stop-Manger, vous pouvez accroître la cadence des jeûnes. L’objectif est de parvenir à alterner un jour de jeûne avec un jour normal. Je vous déconseille de commencer directement à jeûner de façon si extrême.

Pour rendre la chose plus supportable, certains préconisent de manger jusqu’à 500 calories les jours de jeûne. C’est un bon compromis.

5. Le Régime du Guerrier : jeûner toute la journée, puis prendre un vrai repas le soir

Cette méthode consiste à manger des petites portions de légumes et de fruits crus la journée (20 heures durant)… puis prendre un vrai repas le soir (dans une fenêtre de 4 heures).

Le Régime du Guerrier a été rendu populaire par Ori Hofmekler, un ancien membre des Forces spéciales israéliennes et spécialiste reconnu de la nutrition. Il a analysé en profondeur les réactions du corps humain aux situations de stress extrême (notamment lors d’opérations militaires) [14]. Il a croisé ses observations avec les recherches existantes sur les habitudes des guerriers ancestraux.

Il insiste sur l’importance de consommer des aliments aussi peu cuits et transformés que possible.

6. Le jeûne spontané : sauter un repas quand ça vous arrange

Cela a été ma méthode préférée pour apprendre à jeûner.

Si, comme moi, votre vie n’est pas régulière, que vous voyagez souvent, que votre rythme change toutes les 2 semaines, que vous êtes invité à droite, à gauche, que vous ne pouvez pas toujours choisir le menu ou refuser ce que l’on vous sert… les jeûnes très codifiés vous paraîtront impossibles à respecter sur le long terme.

Heureusement, cette méthode est faite pour vous.

Vous n’êtes pas obligé de suivre une méthode stricte pour récolter les bénéfices du jeûne.

Ne faites pas une fixation sur les 3 repas par jour (ou 4 sur vous prenez un goûter). Votre corps n’a absolument pas besoin de manger toutes les 4 heures.

Souvenez-vous que votre corps a en permanence des réserves suffisantes pour survivre environ 3 mois sans nourriture, à condition que vous buviez de l’eau [15].

Vous n’allez donc pas littéralement « mourir de faim » si vous sautez un repas ou deux d’affilée.

Lorsque je fais de longs trajets en avion, en train ou en voiture, je trouve ça simple et peu contraignant de jeûner (en buvant régulièrement de l’eau)… au lieu d’avaler n’importe quoi, comme des sandwichs de mauvaise qualité (et chers), et autres friandises écœurantes. C’est un excellent moyen d’assainir le corps.

De même, lorsque s’annonce un dîner copieux et bien arrosé, je saute le repas précédent, ainsi que le petit-déjeuner du lendemain. La difficulté est moins importante qu’on peut l’imaginer.

Ou encore, lorsque qu’il est midi mais que vous n’avez pas réellement faim. Ou alors que vous êtes absorbé par la tâche. Ou encore si vous n’avez pas vraiment envie d’aller faire des courses ou de cuisiner. Profitez-en pour sauter un repas.

1er élément indispensable pour réussir : la bouteille d’eau

L’astuce consiste à avoir une bouteille d’eau toujours à côté de soi… et d’en boire une gorgée dès que la faim se fait sentir.

Lors d’un jeûne intermittent, la faim n’est pas omniprésente. C’est un peu comme l’envie de dormir qui se fait sentir à intervalle régulier de 90 minutes. Si l’on tient bon en essayant de rester éveillé, on repart pour un nouveau cycle d’éveil, où l’envie de dormir ne se fait plus sentir.

De même pour la faim. Si on l’ignore quand elle nous taraude, la faim finit par s’en aller pour quelques heures. On est alors libre de penser à autre chose.

2e élément indispensable pour réussir : l’alimentation de qualité

Le jeûne spontané n’est pas une excuse pour la malbouffe spontanée. Dès que vous avez le choix, efforcez-vous de manger sain. C’est la qualité de l’alimentation qui compte. Ceci est valable pour toutes les variations du jeûne intermittent.

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JEÛNEZ REGULIEREMENT

Votre corps aussi a droit à une RTT (Réduction du Temps de Travail).

L’Homme n’aime pas jeûner par nature, et c’est habituellement le destin qui l’y contraint.

Mais votre corps apprécie le jeûne. C’est son jour de repos. L’ambiance est calme. Il ne doit plus gérer la masse de nourriture dont vous le gavez en permanence. Vous le soulagez en prenant sur vous.

Cela lui permet de faire un grand ménage intérieur. Il en profite pour brûler les déchets qui traînent ça et là. Il se réorganise de l’intérieur, se purifie et se renforce.

Certaines cultures conservent la tradition du jeûne, et c’est une pratique qui refait surface dans les pays occidentaux.

Aujourd’hui, les chercheurs confirment que jeûner est excellent pour la santé. Contrôle du poids, lutte contre le cancer, anti-stress, anti-inflammatoire, etc. Le jeûne offre de l’espoir dans tous les domaines.

Jeûner est le meilleur moyen d’encourager votre corps à brûler les graisses disponibles dans vos tissus.

Ne vous mettez pas à jeûner soudainement si vous vous nourrissez actuellement de plats préparés, de snacks et de sandwichs en tout genre.

Commencez par consommer des aliments nourrissants et de qualité avant de vous mettre à sauter des repas. Si vous jeûnez régulièrement, vous réaliserez que chaque repas aura une importance critique.

Pour pratiquer le jeûne intermittent, vous devez bien connaître le métabolisme de votre corps.

Il faut 6 à 8 heures à votre corps pour épuiser complètement vos réserves de glycogène (sucre). Après cela, votre corps commencera à brûler des graisses.

Si vous rechargez vos réserves de glycogène toutes les 8 heures, votre corps aura plus de difficultés à utiliser des graisses comme combustible.

Une manière simple de pratiquer le jeûne intermittent consiste à réduire à 8 heures la plage horaire durant laquelle vous allez manger, plutôt que de grignoter pendant toute la journée. Vous laissez donc tous les jours 16 heures pendant lesquelles vous ne mangez rien.

Par exemple, vous pouvez petit-déjeuner à 9 heures du matin puis, 8 heures plus tard, dîner à 17 heures. Veillez à ce que chaque repas soit suffisamment consistant.

Cela laisse 16 heures de répit à votre corps, durant lesquelles il va se mettre en mode « brûleur de graisses ».

Quand votre corps se sera habitué à brûler des graisses, vous serez étonné de la facilité avec laquelle vous oublierez vos envies de snacks et de friandises.

Le jeûne intermittent n’est pas adapté aux malades d’Addison, patients atteints de stress chronique, de problèmes de cortisol, femmes enceintes ou allaitant.

Extrait de l’article  : https://www.santenatureinnovation.com/ne-piquez-plus-du-nez-apres-dejeuner/

 

L’HUILE POUR LES MALADES D’ALZHEIMER

Extrait de l’article L’huile pour les malades d’Alzheimer de http://www.santenatureinnovation.com/

 

Votre cerveau est gros consommateur d’énergie. Son carburant principal est le glucose (sucre).

Sans carburant, non seulement les cellules du cerveau, appelées neurones, cessent de fonctionner, mais elles commencent à se désintégrer et meurent.

Si elles meurent massivement, vous perdez vos capacités cérébrales. C’est ce qui arrive aux personnes malades d’Alzheimer. Si vous regardez leur cerveau avec un scanner, vous voyez partout des trous, d’autant plus grands que la maladie est avancée. Et bien sûr, la personne malade d’Alzheimer perd la mémoire, la capacité de réflexion, fait des choses de plus en plus étranges et incohérentes, et finit par perdre toute capacité, même celles de s’habiller, de manger, ou d’aller aux toilettes.

Des chercheurs pensent aujourd’hui que, chez les malades d’Alzheimer, les cellules du cerveau seraient devenues incapables d’absorber le glucose, sans qu’on sache exactement pourquoi. C’est ce qui expliquerait que les neurones cessent de fonctionner et meurent massivement. Elles seraient privées de carburant.

Alzheimer, ou « diabète de type 3 »

Le mécanisme de l’Alzheimer serait donc similaire à celui du diabète.

Dans le diabète, les cellules du corps n’absorbent plus correctement le glucose du sang, laissant dangereusement monter le taux de sucre sanguin (glycémie), ce qui provoque toutes sortes de dégâts dans l’organisme. Dans le cas du diabète, le problème est lié à l’insuline, l’hormone produite par le pancréas qui « ouvre les portes à glucose » des cellules.

En effet, les cellules toutes seules ne savent pas absorber le glucose. Elles ont besoin d’insuline pour laisser passer le glucose qui peut ensuite être utilisé comme carburant à l’intérieur, dans les petites « usines électriques » que sont les mitochondries.

Parfois, c’est le pancréas qui ne fabrique plus d’insuline (diabète de type 1), parfois ce sont les cellules qui ne réagissent plus à l’insuline (diabète de type 2). Dans les deux cas, le résultat est que les cellules manquent de glucose et donc d’énergie, tandis que le sang, lui, est beaucoup trop chargé en glucose, situation paradoxale et très dangereuse.

La maladie d’Alzheimer, donc, serait le « diabète du cerveau ». Certains l’appellent donc aujourd’hui le « diabète de type 3 ».

En l’absence de glucose, nos cellules peuvent fonctionner grâce aux cétones

Laisser mourir de faim nos neurones est le plus grand danger pour notre cerveau.

Le danger est d’autant plus grand que, lorsque nous arrêtons de manger, nos réserves de glucose s’épuisent en moins de 48 heures !

Et pourtant, il est possible de jeûner 48 heures sans s’évanouir ni perdre ses capacités mentales, et même bien plus, jusqu’à 40 jours sans problème pour une personne en bonne santé, et jusqu’à deux mois pour ceux qui ont de bonnes réserves de graisses.

Quel est le miracle ?

C’est que, comme d’habitude, la nature a bien fait les choses. Elle a prévu uncarburant de rechange en cas de famine prolongée.

Nos cellules sont aussi capables de fabriquer de l’énergie avec des « cétones », qui sont des molécules issues de la dégradation de nos graisses corporelles. Mais notre foie est aussi capable de fabriquer des cétones à partir de certaines graisses alimentaires, les triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Parmi les produits alimentaires naturels, l’huile de noix de coco vierge est la plus riche en TCM.

Or, des médecins aux Etats-Unis se sont récemment aperçus que beaucoup de personnes malades d’Alzheimer, dont le cerveau n’arrive plus à se nourrir de glucose, peuvent lui fournir à la place des cétones. Il faut pour cela qu’elles mangent de l’huile TCM et/ou de la graisse de noix de coco (qui est riche en TCM).

En effet, les cétones ont la capacité, contrairement aux autres acides gras, de traverser la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique). Elles sont alors capables de rejoindre les neurones, où elles entrent sans avoir besoin d’insuline. Elles peuvent ensuite être brûlées à la place du glucose pour produire de l’énergie cellulaire. Les neurones qui étaient en état de famine, et peut-être en train de mourir, peuvent ainsi revivre.

Le fait que le cerveau puisse utiliser un autre carburant que le glucose a été découvert en 1967 et publié dans un article intitulé « Métabolisme du cerveau pendant le jeûne » dans la revue Journal of Clinical Investigation, par le Dr George Cahil et ses associés.

De plus, la présence de cétones dans le sang fait initialement accélérer jusqu’à 39 % la circulation du sang dans le cerveau, ce qui contribue aussi à une meilleure alimentation des neurones [1].

C’est une des raisons pour lesquelles un régime qui favorise la production de cétones peut être bénéfique pour lutter contre l’épilepsie, un trouble neurologique caractérisée par une mauvaise coordination des neurones.

De plus en plus de données scientifiques s’accumulent aussi sur les bienfaits d’un régime cétogène pour lutter contre l’évolution des cancers. En effet, contrairement aux cellules de notre cerveau, les cellules des tumeurs ne savent pas utiliser ce carburant alternatif et ont impérativement besoin de glucose pour survivre.

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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.