L’HUILE POUR LES MALADES D’ALZHEIMER

Extrait de l’article L’huile pour les malades d’Alzheimer de http://www.santenatureinnovation.com/

 

Votre cerveau est gros consommateur d’énergie. Son carburant principal est le glucose (sucre).

Sans carburant, non seulement les cellules du cerveau, appelées neurones, cessent de fonctionner, mais elles commencent à se désintégrer et meurent.

Si elles meurent massivement, vous perdez vos capacités cérébrales. C’est ce qui arrive aux personnes malades d’Alzheimer. Si vous regardez leur cerveau avec un scanner, vous voyez partout des trous, d’autant plus grands que la maladie est avancée. Et bien sûr, la personne malade d’Alzheimer perd la mémoire, la capacité de réflexion, fait des choses de plus en plus étranges et incohérentes, et finit par perdre toute capacité, même celles de s’habiller, de manger, ou d’aller aux toilettes.

Des chercheurs pensent aujourd’hui que, chez les malades d’Alzheimer, les cellules du cerveau seraient devenues incapables d’absorber le glucose, sans qu’on sache exactement pourquoi. C’est ce qui expliquerait que les neurones cessent de fonctionner et meurent massivement. Elles seraient privées de carburant.

Alzheimer, ou « diabète de type 3 »

Le mécanisme de l’Alzheimer serait donc similaire à celui du diabète.

Dans le diabète, les cellules du corps n’absorbent plus correctement le glucose du sang, laissant dangereusement monter le taux de sucre sanguin (glycémie), ce qui provoque toutes sortes de dégâts dans l’organisme. Dans le cas du diabète, le problème est lié à l’insuline, l’hormone produite par le pancréas qui « ouvre les portes à glucose » des cellules.

En effet, les cellules toutes seules ne savent pas absorber le glucose. Elles ont besoin d’insuline pour laisser passer le glucose qui peut ensuite être utilisé comme carburant à l’intérieur, dans les petites « usines électriques » que sont les mitochondries.

Parfois, c’est le pancréas qui ne fabrique plus d’insuline (diabète de type 1), parfois ce sont les cellules qui ne réagissent plus à l’insuline (diabète de type 2). Dans les deux cas, le résultat est que les cellules manquent de glucose et donc d’énergie, tandis que le sang, lui, est beaucoup trop chargé en glucose, situation paradoxale et très dangereuse.

La maladie d’Alzheimer, donc, serait le « diabète du cerveau ». Certains l’appellent donc aujourd’hui le « diabète de type 3 ».

En l’absence de glucose, nos cellules peuvent fonctionner grâce aux cétones

Laisser mourir de faim nos neurones est le plus grand danger pour notre cerveau.

Le danger est d’autant plus grand que, lorsque nous arrêtons de manger, nos réserves de glucose s’épuisent en moins de 48 heures !

Et pourtant, il est possible de jeûner 48 heures sans s’évanouir ni perdre ses capacités mentales, et même bien plus, jusqu’à 40 jours sans problème pour une personne en bonne santé, et jusqu’à deux mois pour ceux qui ont de bonnes réserves de graisses.

Quel est le miracle ?

C’est que, comme d’habitude, la nature a bien fait les choses. Elle a prévu uncarburant de rechange en cas de famine prolongée.

Nos cellules sont aussi capables de fabriquer de l’énergie avec des « cétones », qui sont des molécules issues de la dégradation de nos graisses corporelles. Mais notre foie est aussi capable de fabriquer des cétones à partir de certaines graisses alimentaires, les triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Parmi les produits alimentaires naturels, l’huile de noix de coco vierge est la plus riche en TCM.

Or, des médecins aux Etats-Unis se sont récemment aperçus que beaucoup de personnes malades d’Alzheimer, dont le cerveau n’arrive plus à se nourrir de glucose, peuvent lui fournir à la place des cétones. Il faut pour cela qu’elles mangent de l’huile TCM et/ou de la graisse de noix de coco (qui est riche en TCM).

En effet, les cétones ont la capacité, contrairement aux autres acides gras, de traverser la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique). Elles sont alors capables de rejoindre les neurones, où elles entrent sans avoir besoin d’insuline. Elles peuvent ensuite être brûlées à la place du glucose pour produire de l’énergie cellulaire. Les neurones qui étaient en état de famine, et peut-être en train de mourir, peuvent ainsi revivre.

Le fait que le cerveau puisse utiliser un autre carburant que le glucose a été découvert en 1967 et publié dans un article intitulé « Métabolisme du cerveau pendant le jeûne » dans la revue Journal of Clinical Investigation, par le Dr George Cahil et ses associés.

De plus, la présence de cétones dans le sang fait initialement accélérer jusqu’à 39 % la circulation du sang dans le cerveau, ce qui contribue aussi à une meilleure alimentation des neurones [1].

C’est une des raisons pour lesquelles un régime qui favorise la production de cétones peut être bénéfique pour lutter contre l’épilepsie, un trouble neurologique caractérisée par une mauvaise coordination des neurones.

De plus en plus de données scientifiques s’accumulent aussi sur les bienfaits d’un régime cétogène pour lutter contre l’évolution des cancers. En effet, contrairement aux cellules de notre cerveau, les cellules des tumeurs ne savent pas utiliser ce carburant alternatif et ont impérativement besoin de glucose pour survivre.

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